Lifestyle Les crises cardiaques tueraient plus en période de froid que de chaleur

Relaxnews

12.6.2018 - 13:18

Cropped shot of an unrecognizable senior man holding his chest in pain
Cropped shot of an unrecognizable senior man holding his chest in pain
Source: Getty Images

Des recherches britanniques laissent penser que les crises cardiaques graves seraient plus létales lorsque les températures sont basses plutôt que lorsqu'elles sont élevées.

Des cardiologues de l'Infirmerie Générale de Leeds ont comparé des informations émanant de 4.056 patients qui avaient pris des traitements suite à une crise cardiaque, quatre années durant.

Les résultats ont montré qu'au final, environ le même nombre de crises cardiaques s'étaient produites en été et en hiver, 52% d'entre elles ayant survenu entre novembre et avril.

Cependant, les attaques les plus graves, menant à un arrêt cardiaque et à un choc cardiogénique, étaient plus létales au cours des six mois les plus froids de l'année en comparaison avec les mois les plus chauds.

Les chercheurs ont trouvé que le risque de périr dans les 30 jours suivant une crise grave était plus important (+28%) durant les six mois les plus froids de l'année contre 20% au cours des mois les plus froids.

L'arrêt cardiaque se produit lorsque le cœur arrête de pomper du sang dans le corps de façon soudaine, alors que le choc cardiogénique se produit lorsque le cœur ne peut pas pomper assez de sang pour répondre aux besoins du corps.

Ces deux états sont souvent causés par de graves crises cardiaques, mais l'un peut se produire indépendamment de l'autre.

Le directeur de cette étude, le Dr. Arvin Krishnamurthy a commenté : "Il n'y a pas de raison physique pour expliquer pourquoi une crise cardiaque, même la plus grave, soit plus létale en hiver qu'en été, il est donc nécessaire de poursuivre nos recherches pour trouver la cause de cette différence afin d'y remédier. La prochaine étape est de trouver si cette tendance se retrouve au niveau du pays tout entier."

"Parmi les explications possibles pourraient figurer des traitements plus longs, des hospitalisations prolongées (...) et une plus forte prévalence d'infections associées à l'hiver, qui, chez les patients les plus malades peuvent être potentiellement létales. De plus amples études interrogeant les associations entre la période d'admission et les conséquences de l'attaque, surtout chez les patients les plus malades et les plus vulnérables, sont certainement légitimes."

Ces résultats ont été présentés lors de la Cardiovascular Society Conference 2018, courant juin à Manchester.

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