Jeunes femmes Les douleurs menstruelles nuisent aux résultats scolaires

Relaxnews

2.7.2019 - 15:18

La prévalence des règles douloureuses s’élève à plus de 71%, quelle que soit la situation économique du pays.
La prévalence des règles douloureuses s’élève à plus de 71%, quelle que soit la situation économique du pays.
Source: Relaxnews

Une nouvelle étude montre que les douleurs menstruelles peuvent causer l'absentéisme à l'école et à l'université et donc avoir des répercussions négatives sur les résultats scolaires des jeunes femmes. 

Publiée dans le Journal of Women's Health, l'étude a été dirigée par le Dr Mike Armour de l'université occidentale de Sydney (Autralie) et a analysé les résultats de trente-huit études menées auprès de 21 573 jeunes femmes. Vingt-trois d'entre elles provenaient de pays à revenu faible ou moyen, et quinze de pays à revenu élevé. Cette recherche montre que la prévalence des règles douloureuses (dysménorrhées) s'élève à plus de 71%, quelle que soit la situation économique du pays. 

Concentration, productivité...

Une jeune femme sur cinq (20 %) a déclaré s'être absentée de la classe en raison de douleurs menstruelles, tandis que 41% ont déclaré que leur concentration ou leur productivié en classe était affecté. 

«Cette baisse d'efficacité dans la salle de classe au moment des règles est quelque chose que les femmes considèrent souvent qu'elles doivent subir, ce qui signifie que les adolescentes et les jeunes femmes peuvent être considérablement désavantagées dans leurs études en raison de l'impact des douleurs menstruelles», explique le Dr Armour. 

Les femmes ont également déclaré qu'elles devaient restreindre leurs activités sociales, sportives et autres activités scolaires en raison de symptômes menstruels, ce qui avait des répercussions négatives sur leur santé.

Vers une meilleure éducation?

Selon le médecin, ces données soulignent la nécessité d'une meilleure éducation sur les douleurs menstruelles : «L'amélioration de l'éducation des femmes en matière de menstruation peut les aider à faire de meilleurs choix en ce qui concerne l'auto-traitement et le moment où elles devraient bénéficier d'une prise en charge médicale», considère le Dr Armour. 

Cette recherche s'inscrit dans le cadre d'un projet national réalisé sur 12 mois mené par l'université Western Sydney et dont les résultats seront révélés en 2020.

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