Explications Pourquoi les filles ont-elles plus souffert de la pandémie que les garçons ?

Relax

5.8.2021 - 15:51

5.8.2021 - 15:51

L'impact de la pandémie sur la santé mentale des adolescents aurait été bien plus important sur les filles que sur les garçons, selon une étude islandaise.

Les filles auraient plus souffert de la pandémie que les garçons.
Les filles auraient plus souffert de la pandémie que les garçons.
seb_ra / Getty Images

Psychologiquement, les filles ont bien plus souffert que les garçons durant la pandémie. C'est ce que démontre une étude dans JCPP Advances pour l'ACAMH, au cours de laquelle les chercheurs se sont intéressés à la différence d'impact de la pandémie et des restrictions de liberté sur les adolescents en fonction de leur sexe.

Basée sur un échantillon de 523 adolescents islandais, l'étude a révélé que les filles ont connu une plus grande détérioration de leur bien-être, et ont été plus sensibles aux symptômes dépressifs que les garçons.

Selon les chercheurs, durant la pandémie, le bien-être a notamment été mis à mal par la crainte de voir des proches contaminés par le Covid, les changements de routines quotidiennes et scolaires, et l'éloignement des amis du fait des confinements successifs et de la distanciation sociale.

Les symptômes dépressifs, quant à eux, ont des causes différenciées en fonction du sexe. Pour les filles, ils étaient notamment liés à une utilisation accrue des réseaux sociaux, et au manque de contact avec la famille. Pour les garçons, ils étaient surtout dus à l'augmentation du temps consacré à jouer aux jeux vidéo en ligne, et à la diminution du sommeil. 

La pandémie aurait eu plus de conséquences psychologiques pour les filles car ces dernières auraient perçu un plus gros impact des effets du Covid-19 sur le cours de leur vie.

Dans leurs conclusions, les chercheurs suggèrent, notamment aux jeunes filles, la mise en place d'une routine régulière, et d'interactions téléphoniques pour maintenir le lien social en réaction à l'éloignement causé par la pandémie. Aussi, ils conseillent vivement à l'ensemble de la communauté médicale et professorale de porter une attention particulière aux symptômes dépressifs, surtout chez les filles.

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