Santé Les lève-tôt ont moins de risque de développer un cancer du sein

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6.11.2018 - 16:19

Les femmes qui se lèvent tôt ont moins de risque de développer un cancer du sein.
Les femmes qui se lèvent tôt ont moins de risque de développer un cancer du sein.
Source: Covermedia

Une recherche menée par l'université de Bristol a établi un lien entre le cycle de sommeil et le cancer du sein. Cependant, il reste à déterminer les causes exactes.

Les femmes qui se lèvent tôt ont moins de risque de développer un cancer du sein. Des chercheurs de l'université de Bristol ont fait cette découverte, bien qu'ils n'arrivent pas à saisir les raisons exactes derrière cette connexion.

Cependant, ils insistent sur le fait que cette découverte est importante, car elle permet d'avoir un impact sur les risques de cancer du sein chez les femmes, et aussi de mieux comprendre l'effet du sommeil sur la santé. Ceux qui se lèvent tôt ont plus d'énergie plus tôt dans la journée, et sont fatigués plus vite le soir, au contraire des couche-tard. Ces catégories dépendent du rythme de chacun.

Pas de lien avec d'autres facteurs du cancer

En regardant des données ADN qui contrôlent le rythme des individus, les chercheurs ont étudié 180'000 femmes dans la Biobank britannique, et près de 230'000 de la Breast Cancer Association Consortium. En conclusion, ils se sont rendu compte que celles qui étaient génétiquement programmées pour se lever tôt avaient moins de risque de développer un cancer du sein que les oiseaux de nuit, et que ces données génétiques n'étaient pas liées à d'autres facteurs du cancer, comme l'obésité.

«Ces découvertes sont potentiellement très importantes, car le sommeil se modifie facilement, explique la Dr Rebecca Richmond, de l'université de Bristol. Des recherches précédentes ont montré l'impact du travail, mais cette découverte montre un risque pour toutes les femmes.»

Pendant une période de 8 ans, deux couche-tard sur cent ont développé un cancer du sein, moitié moins que les lève-tôt. Cela dit, pour la Dr Richmond, il est encore trop tôt pour donner des conseils définitifs. «Il nous faut encore découvrir pourquoi les femmes qui sont du soir sont le plus à risque. Nous devons comprendre cette relation», a-t-elle ajouté.

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