Lifestyle Les pères sont généralement moins stressés et moins fatigués que les mères

Relaxnews

24.9.2019 - 18:18

Les pères s'adonnent plus volontiers aux activités récréatives avec leurs enfants, tandis que les mères sont davantage impliquées dans les tâches qui touchent à l'éducation et aux soins.
Les pères s'adonnent plus volontiers aux activités récréatives avec leurs enfants, tandis que les mères sont davantage impliquées dans les tâches qui touchent à l'éducation et aux soins.
Source: Relaxnews

De nombreuses études ont démontré que lorsqu'il s'agit de s'occuper de bébé, les mères sont généralement plus stressées et plus fatiguées que les pères. Des chercheurs de l'université de Pennsylvanie ont cherché à comprendre pourquoi. 

A partir de données issues d'une enquête nationale réalisée aux Etats-Unis (American Time Use Survey), les auteurs de l'étude ont analysé 4.486 activités consacrées à l'éducation et au soin des enfants : préparer à manger, donner le bain, jouer, faire du sport, aider aux devoirs, rencontrer les enseignants ou encore planifier les visites médicales.

En plus de mesurer le temps que les mères et les pères passent à s'occuper de leurs enfants, les chercheurs se sont également penchés sur le moment et l'endroit où les activités ont eu lieu et les personnes qui les ont effectuées. 

«Certaines activités sont plus exigeantes ou moins agréables que d'autres. Une sortie familiale au terrain de jeu ne va par exemple pas avoir le même impact que changer des couches au milieu de la nuit. Nous avons essayé de saisir ces variations et de voir si elles sont liées aux différences d'humeur entre les mères et les pères», explique la doctorante en psychologie Cadhla McDonnell, autrice principale de cette étude. 

Les pères plus enclins aux activités extérieures avec leurs enfants

Publiée dans le Journal of Family Issue, l'étude montre que les pères s'adonnent plus volontiers aux activités récréatives avec leurs enfants en fin de semaine, tandis que les mères sont davantage impliquées dans les tâches qui touchent à l'éducation, aux soins et aux transports. 

Rien d'étonnant donc, notent les chercheurs, à ce que les mères emmagasinent un niveau de stress et de fatigue plus important que celui de leur partenaire. «Mais il est impossible de dire d'après nos données si c'est le résultat de choix personnels ou si c'est une réaction à des contraintes extérieures comme des exigences professionnelles», précise Cadhla McDonnell. 

L'étude montre par ailleurs que les pères et les mères semblent accorder le même degré d'importance dans la garde des enfants. «Pourquoi les mères semblent-elles s'occuper de leurs enfants dans des contextes qui sont moins gratifiants sur le plan émotionnel ? Comment les couples peuvent-ils partager les tâches de manière à ce que l'expérience soit aussi gratifiante pour les deux partenaires ? Ces questions sont importantes», considère la chercheuse. 

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