PsychoL'usage fréquent des réseaux sociaux n'est pas pareil que l'addiction
Covermedia
23.4.2021 - 09:41
Des chercheurs se sont penchés sur l'utilisation fréquente des réseaux sociaux. Il semble que cela ne puisse pas être qualifié d'addiction.
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23.04.2021, 09:41
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Un usage fréquent des réseaux sociaux ne serait pas la même chose qu’une addiction, selon une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’université de Strathclyde, qui ont voulu voir si les utilisateurs étaient attirés par les applications au travers de ce que l’on appelle le biais d’attention, l’un des signes de l’addiction.
Ils ont ainsi demandé à 100 participants de localiser des applications spécifiques sur un écran de smartphone simulé en ignorant les autres applications.
Ils n’ont pas découvert que leur attention était attirée plus par les applications des réseaux sociaux, et ont dévoilé que les personnes qui postaient souvent n’avaient « pas plus de chance » d’être attirés par les applications que les autres.
Les résultats n’ont aussi montré aucune association entre l’attirance pour les réseaux et des niveaux d’addictions mesurables.
Le docteur David Robertson, partenaire de l’étude, a expliqué que beaucoup de l’attention accordée aux réseaux sociaux était négative.
«Alors que de nombreuses recherches ont montré les aspects positifs des réseaux sociaux, comme le fait de se sentir connecté socialement, la concentration a été faite sur les impacts négatifs sur la santé mentale, les problèmes de santé associés à une utilisation excessive», explique-t-il, notant que leurs résultats les poussaient à ne pas considérer l’utilisation excessive de réseaux sociaux comme un signe clinique d’addiction.
«Beaucoup plus de recherches sont nécessaires sur les effets des réseaux sociaux, qu’ils soient positifs ou négatifs, avant de tirer des conclusions négatives ou positives», ajoute-t-il.