Etude L'utilisation des réseaux sociaux a un lien avec la dépression chez les filles

CoverMedia

4.1.2019 - 16:48

Les adolescentes de 14 ans sont les plus grandes utilisatrices de réseaux sociaux.
Les adolescentes de 14 ans sont les plus grandes utilisatrices de réseaux sociaux.
Source: Covermedia

Selon une étude menée par l'University College de Londres, les réseaux sociaux auraient un impact sur la santé mentale des jeunes. Plus particulièrement des jeunes filles.

Des experts de l'University College de Londres ont entrepris une étude sur le lien entre l'utilisation des réseaux sociaux et les symptômes dépressifs, et ont analysé des données venant de près de 11'000 personnes dans le cadre de la Millenium Cohort Study.

Les participants devaient parler de leur utilisation des réseaux sociaux, du harcèlement en ligne, de leur rythme de sommeil, de leur estime d'eux-mêmes et de leur rapport à leur corps, mais aussi s'ils se sont sentis tristes, ont beaucoup pleuré ou pensé qu'ils ne pourraient pas être aussi bien que les autres. Les chercheurs ont alors découvert que les adolescentes de 14 ans étaient les plus grandes utilisatrices de réseaux sociaux, et que 2/5e d'entre elles les utilisaient plus de 3 heures par jour, comparé aux garçons, qui étaient 1/5e dans ce cas.

Des signes de dépression sévère

Seulement 4% des filles ont rapporté ne pas utiliser les réseaux sociaux, tandis que 10% des garçons étaient dans ce cas.

En outre, 12% des utilisateurs modérés et 38% des gros utilisateurs (plus de cinq heures par jour) montraient des signes de dépression sévère. «Le lien entre les réseaux sociaux et les symptômes dépressifs sont plus forts chez les filles que chez les garçons. Chez les filles, être exposées plus longtemps aux réseaux sociaux correspond à une augmentation des symptômes dépressifs, explique le professeur Yvonne Kelly. Pour les garçons, les symptômes dépressifs se retrouvaient parmi ceux qui utilisaient les réseaux plus de 3 heures par jour.»

En plus de cela, ils ont découvert que 40% des filles et 25% des garçons avaient déjà subi du harcèlement en ligne. L'utilisation des réseaux est aussi liée à un temps de sommeil moindre. Le professeur Kelly encourage donc les parents à parler à leurs enfants du temps qu'ils passent sur les réseaux sociaux, et éventuellement leur imposer un couvre-feu.

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