Etude Manger au fast-food pourrait nuire à la fertilité

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13.5.2018 - 14:00

Source: Covermedia

D’après un nouveau rapport paru dans Human Reproduction, tomber enceinte pourrait prendre quatre semaines de plus aux femmes qui vont quatre fois par semaine au fast-food. Une mauvaise alimentation aurait un impact sur les chances de grossesse.

Un nouveau rapport publié dans la revue Human Reproduction indique que les femmes pourraient mettre quatre semaines supplémentaires pour tomber enceinte en mangeant de la junk-food au moins quatre fois par semaine.

Ces découvertes arrivent à la suite d’une enquête menée sur 5.598 femmes, vivant en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Irlande, et au Royaume-Uni, qui ont consulté une sage-femme au bout de 14 à 16 semaines de grossesse. Elle leur demandait en détail ce qu'elles avaient mangé le mois avant la conception de leur premier enfant. Et il leur était spécifiquement demandé de donner la fréquence à laquelle elles avaient consommé des fruits, des légumes verts et du poisson, ainsi que des aliments comme des burgers, des pizzas, du poulet fris et des chips, dans des fast-foods.

En conclusion, les chercheurs ont estimé que les femmes avec la consommation de fruits la plus faible avaient 12 pour cent de risques de ne pas pouvoir concevoir dans l’année. Et ce chiffre augmentait légèrement jusqu'à 16 pour cent pour celles qui mangeaient au fast-food au moins quatre fois dans la semaine. Le risque moyen du groupe dans l'ensemble était de huit pour cent. « Ces découvertes montrent qu’adopter un régime alimentaire de qualité qui comprend des fruits et minimise la consommation dans les fast-foods améliore la fertilité et réduit le temps nécessaire pour tomber enceinte », a expliqué la professeure Claire Roberts de l’université d’Adélaïde.

Bien que la nourriture malsaine puissent nuire à la fertilité, l’équipe n’a pas trouvé de corrélation entre la conception et les légumes verts, ou le poisson. L’étude comportait sa part de limites. Les données dépendaient de la mémoire des femmes concernant ce qu’elles avaient consommé, et même si l’étude était vaste, elle incorporait simplement une catégorie limitée d’aliments. Les chercheurs n’ont pas pris en compte l’alimentation des pères.

Toutefois, les spécialistes affirment que le rapport confirme que l’alimentation d’une femme a une répercussion sur ses chances de concevoir.

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