Mattia Testa est passionné par le bois. Après un apprentissage de menuisier, le jeune homme de 20 ans est retourné dans son village de montagne du Tessin, Vergeletto, et a fondé sa propre entreprise forestière.
Avant de pouvoir commencer à scier et à fendre, Mattia doit régler la machine correctement.
Ensuite, il hisse les troncs d’arbre sur la bande transporteuse.
A l’aide de sa tronçonneuse, Mattia doit couper les troncs particulièrement longs ou tordus afin qu’ils ne restent pas coincés dans la machine.
La machine fait le reste toute seule.
Les troncs d’arbres sont d’abord sciés et fendus…
… puis de belles bûches de même longueur ressortent par l’arrière de la machine.
Mais parfois, quand une bûche se coince, Mattia doit la sortir manuellement.
Le stockage des bûches de bois reste un travail manuel.
Avec la machine, Mattia peut aujourd’hui transformer autant de bois en une journée qu’en un mois auparavant.
Mattia Testa est passionné par le bois. Après un apprentissage de menuisier, le jeune homme de 20 ans est retourné dans son village de montagne du Tessin, Vergeletto, et a fondé sa propre entreprise forestière.
Avant de pouvoir commencer à scier et à fendre, Mattia doit régler la machine correctement.
Ensuite, il hisse les troncs d’arbre sur la bande transporteuse.
A l’aide de sa tronçonneuse, Mattia doit couper les troncs particulièrement longs ou tordus afin qu’ils ne restent pas coincés dans la machine.
La machine fait le reste toute seule.
Les troncs d’arbres sont d’abord sciés et fendus…
… puis de belles bûches de même longueur ressortent par l’arrière de la machine.
Mais parfois, quand une bûche se coince, Mattia doit la sortir manuellement.
Le stockage des bûches de bois reste un travail manuel.
Avec la machine, Mattia peut aujourd’hui transformer autant de bois en une journée qu’en un mois auparavant.
Beaucoup de jeunes quittent leur village de montagne pour leurs études et ne rentrent finalement plus chez eux. Ce n’est pas le cas de Mattia Testa. Après son apprentissage, il est retourné à Vergeletto, dans la vallée Onsernone, au Tessin, et a fondé une entreprise forestière.
«Quand on a la possibilité de gagner sa vie dans une vallée montagneuse si reculée, c’est comme avoir les six numéros gagnants au loto. Car il n’y a presque pas de travail ici. Il faut créer sa propre entreprise, il n’y a pas vraiment d’autres moyens.
Je suis donc très heureux d’avoir été soutenu par l’Aide Suisse aux Montagnards pour acheter le fendeur de bûches et le tracteur. Je n’ai que 20 ans, et je n’avais pas assez d’argent pour réaliser un tel investissement. Mais cette acquisition était très importante, car c’était la seule façon pour mon entreprise de transformation du bois d’avoir une chance sérieuse de réussir.
J’ai terminé ma formation de menuisier à Bellinzone l’an dernier. Il était clair pour moi que je voulais retourner dans mon village natal de Vergeletto et fonder ma propre entreprise. Je ne peux pas m’imaginer vivre en ville.
Impossible sans machine
Le bois a toujours été présent, même dans mon enfance. J’accompagnais mon père à l’abattage du bois dans la forêt et je l’aidais à le couper. Mais ma famille ne produisait en fait que pour son usage personnel. Et le sciage et le fendage étaient faits à la main.
A l’heure actuelle, je ne peux toujours pas vivre uniquement du travail du bois, car je n’ai pas assez de travail en dehors des mois d’été. Au printemps, je commence toujours par l’abattage du bois. Ensuite, je peux fendre, scier et vendre du bois jusqu’en septembre/octobre. En hiver, je travaille comme mécanicien et je m’occupe du déneigement à Vergeletto. Il suffit d’être flexible et de faire des choses différentes si l’on veut réussir ici.
Mon objectif est de pouvoir vivre de la transformation du bois toute l’année sans avoir à gagner un revenu d’appoint. L’année prochaine, un de mes collègues rejoindra l’entreprise quand il aura terminé son apprentissage de menuisier. Cela nous permettra de travailler toute l’année: en été, nous produirons du bois de chauffage et en hiver, nous ferons de la menuiserie.
Sans la nouvelle machine à fendre, il aurait néanmoins été presque impossible de travailler toute l’année tout en étant rentables. Je l’ai achetée l’hiver dernier et je l’ai mise en service pour la première fois au printemps. Avant, il me fallait un mois pour fendre dix tonnes de bois, et j’avais besoin de l’aide de mon père ou d’un collègue. Avec la machine, je peux fendre tout seul la même quantité en une seule journée. J’espère pouvoir produire au moins deux fois plus de bois de chauffage cette année que l’an dernier, soit plus de 40 tonnes.
Popularité du chauffage au bois
Mes clients sont principalement des habitants de Vergeletto et des vallées environnantes. Il y a encore quelques personnes qui font du bois de chauffage en à-côté ou bien pour leur usage personnel, mais presque personne ne produit à grande échelle.
Une scierie du village s’est récemment arrêtée et m’a envoyé ses clients. Je pense que mon entreprise a de bonnes chances de réussir. De plus en plus de gens ici se chauffent au bois, la demande augmente. Surtout en granulés de bois. J’envisage donc de vendre des granulés à l’avenir.
Je pourrais transporter les granulés avec le tracteur, que l’Aide Suisse aux Montagnards a également cofinancé. Il n’est pas envisageable de produire des granulés moi-même dans un avenir proche, car cela nécessite une infrastructure importante et coûteuse. Il faut non seulement une installation de granulation spéciale, mais aussi des silos pour stocker les granulés. Mais qui sait, si mon entreprise se développe bien et que la demande continue d’augmenter, la production de granulés pourrait être une carte sur laquelle je pourrais parier dans quelques années.»
Ce reportage a été publié pour la première fois dans le journal «Le Montagnard».
Un si joli brouillard
C’est le fidèle compagnon des Suisses pendant la saison automnale. Comme ici à Bâle, le brouillard plonge régulièrement le paysage dans un gris mystique.
Que cela vous plaise ou non, c’est une affaire d’opinion. Néanmoins, la plupart des gens se sentent mieux au-dessus du brouillard qui s’épaissit, ici, dans le Kandertal.
Et pourtant, lorsqu’il s’immisce entre les rayons du soleil, il offre souvent des scènes à couper le souffle, comme le montre cette photo de Winkel (ZH).
D’ailleurs, on ne parle de brouillard que lorsqu’il présente une certaine densité, lorsque la visibilité est inférieure à un kilomètre, comme ici, à Gesigen près de Spiez.
Le Tessin se laisse lui aussi envelopper d’un épais brouillard: les îles de Brissago sur le lac Majeur sont devenues presque invisibles.
Admirons encore la splendeur de cette nappe de brouillard, cette fois, vue d’en haut à Champéry-Les Crosets, dans le canton du Valais.
Vue sur l’Emmental brumeux. Il y a de quoi attendre avec impatience le retour du brouillard.
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