Lifestyle «Mettez des centres de soutien sur nos campus» : le cri d'étudiants LGBTQI+ américains

Relaxnews

16.10.2020 - 19:15

Selon les données des centres LGBTQ+, il existe plus de 275 centres de ressources LGBTQ+ sur les campus aux États-Unis.
Selon les données des centres LGBTQ+, il existe plus de 275 centres de ressources LGBTQ+ sur les campus aux États-Unis.
Source: Relaxnews

Dans une tribune publiée ce vendredi 16 octobre, des étudiantes américaines soulignent l'importance d'instaurer plus de centres de ressources LGBTQI+ sur les campus universitaires, afin d'apporter plus de soutien aux étudiants LGBTQ+ en cette période de pandémie, synonyme d'anxiété et de dépression pour nombre d'entre eux.

«Les centres pour les étudiants LGBTQI+ sur les campus universitaires sont plus importants que jamais». Si l'on ne devait retenir qu'une idée de cette tribune rédigée par des étudiantes LGBTQI+ des universités de Lehigh et de l'Université d'État de l'Ohio aux États-Unis, ce serait probablement celle-ci. 

Selon les données des centres LGBTQ+, il existe plus de 275 centres de ressources LGBTQ+ sur les campus aux États-Unis. Des recherches montrent que la présence de ces centres est liée à des niveaux plus faibles de discrimination, à une moindre détresse et à une meilleure acceptation de soi chez les étudiants LGBTQ+. Les fonctions principales de ces centres de ressources fournissent un soutien et un sentiment d'appartenance des étudiants, ainsi qu'une défense des intérêts des étudiants LGBTQ+, soulignent les auteures de la tribune, parue dans la revue Psychology of Sexual Orientation and Gender Diversity.

Ces dernières estiment que les centres de ressources des campus LGBTQ+ sont essentiels à la santé, au bien-être et à la réussite scolaire de ces étudiants, en particulier dans ce contexte de crise sanitaire. En effet, le papier insiste sur les conséquences de l'absence de ces centres et du désarroi pour ces jeunes, amplifié depuis l'arrivée de la pandémie. 

«Les expériences des étudiants ont changé de manière spectaculaire suite à la Covid-19, souvent au détriment de leur santé et de leur bien-être. Par exemple, de nombreux étudiants LGBTQ+ sont retournés dans des foyers peu sûrs et/ou sans soutien lorsqu'ils ne pouvaient pas rester sur le campus ; le passage abrupt et inattendu à ces environnements nocifs et traumatisants a exacerbé le besoin de services de soutien supplémentaires», martèlent les auteures du rapport.

En 2014, une étude a montré que plus de 25% des étudiants universitaires lesbiennes, gays et bisexuels ont été témoins ou victimes d'une forme de harcèlement, ce qui a eu pour effet d'accroître leur taux d'anxiété et de dépression.

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