Mode & Beauté Aller régulièrement au sauna, c'est bon pour le corps et l’esprit

Une nouvelle étude publiée dans la revue Mayo Clinic Proceedings a découvert que le sauna peut être aussi relaxant que bon pour la santé. Ses bénéfices s’apparentent, entre autres, à ceux d’une marche rapide.

Outre représenter un moyen efficace de se détendre, de nouvelles recherches affirment que les saunas peuvent être aussi bons pour le corps que l’exercice physique, comme la marche rapide.

La pratique consiste en une brève exposition à la chaleur, entre 80 et 100 degrés, pendant environ 20 minutes, entrecoupée par des périodes de rafraîchissement. Une recherche, ayant observé 70 études sur les résultats pour la santé des saunas finnois, a découvert que les bénéfices avaient été grandement documentés ces dernières années. Des scientifiques des universités de Bristol, Jyvaskyla et Eastern Finland, ont découvert une pléthore d’effets positifs comme l’impact sur le système nerveux autonome, qui contrôle les fonctions corporelles, dont la respiration et les battements de coeur. De telles températures peuvent endiguer les inflammations et le stress oxydant, deux facteurs bien connus des maladies chroniques comme le diabète, ainsi que la réduction de la pression sanguine, le mauvais cholestérol et la rigidité artérielle.

Et en raison de la production accrue d’endorphines stimulée par une atmosphère de sauna relaxante, son utilisation régulière est aussi associée à une meilleure qualité de vie. « Le sauna, une activité destinée au plaisir, au bien-être, et à la relaxation, est lié à un remarquable éventail de bénéfices pour la santé », a déclaré l’auteur de l’étude, Dr Jari Laukkanen, qui a ajouté que les réponses physiologiques sont similaires aux activités « d’une intensité modérée à élevée ». L’étude affirme également que les saunas peuvent renforcer les capacités pulmonaires et leur fonction, aider au soulagement de la douleur chez les personnes souffrant de maladies musculo-squelettiques comme l’arthrose, et possiblement stimuler le système immunitaire.

L’étude a été publiée dans la revue Mayo Clinic Proceedings.