Il y aurait un lien entre l'âge d'apprentissage de la cuisine et les habitudes alimentaires. Des chercheurs Néo-Zélandais estiment qu'il est nécessaire d'apprendre à cuisiner dès la fin de l'adolescence pour avoir des chances de mieux manger à partir de 30 ans.
Avec l'accès de plus en plus facile aux fast-foods et le déclin des cours de cuisine dans les écoles à travers le monde, de moins en moins de jeunes sont capables de préparer un repas équilibré. Et pourtant d'après une étude, publiée par le Journal of Nutrition Education and Behavior, cette formation culinaire serait essentielle pour leur avenir nutritionnel.
Pour leur recherche, les scientifiques ont interrogé à 15 ans d'intervalle. Une première fois quand ils avaient entre 18 et 23 ans, et une deuxième fois entre 30 et 35 ans. A chaque fois, les chercheurs leur posaient des questions sur leur aptitude en cuisine mais aussi sur leurs habitudes de restauration. L'équipe s'est aperçue que ceux qui considéraient leur cuisine comme « adéquate » à la fin de l'adolescence étaient plus à même de cuisiner des plats équilibrés alors qu'ils arrivaient à la trentaine.
« L'impact du développement des compétences en cuisine n'est pas forcément évident avant l'âge adulte, quand les jeunes auront plus d'opportunités et de responsabilité dans la préparation des repas. Mais ça leur permet à long terme d'avoir une meilleure santé et un meilleur bien-être nutritionnel », a expliqué Jennifer Utter, de l'Université d'Auckland, en charge de l'étude.
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