Mode & Beauté Arrêtez de réclamer des antibiotiques

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2.11.2017 - 12:17

Drugs in little boxes.

When: 01 Nov 2013

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**Only for use by WENN CPS**
Drugs in little boxes. When: 01 Nov 2013 When: 01 Nov 2013 **Only for use by WENN CPS**
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(Cover) - FR Fitness & Wellbeing - Ne réclamez pas d’antibiotique si votre médecin ne vous en prescrit pas ! La résistance aux antimicrobiens menace la prévention et le traitement de nombreuses maladies causées par des bactéries, des parasites, des virus et des mycoses. D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), il s’agit d’une menace à prendre très au sérieux.

Afin de traiter le problème au Royaume-Uni, les responsables de Public Health England ont lancé une campagne baptisée Keep Antibiotics Working (ndlr : Laissez agir les antibiotiques). « La résistance aux antibiotiques nous menace, et c’est peut-être l’une des crises les plus dangereuses auquel le monde moderne va devoir faire face, a déclaré le professeur Paul Cosford dans un communiqué. Si vous ou votre famille prenez des antibiotiques alors que vous n’en avez pas besoin, vous risquez de développer des infections qui à leur tour, ne pourront pas être traitées par des antibiotiques. Sans une réaction rapide de notre part à tous, des infections communes, des blessures mineures et des opérations routinières pourraient s’avérer bien plus dangereuses. »

La campagne sera relayée à la télé et à la radio, à l’instar de la campagne « Les Antibiotiques, c’est pas automatique », qui court en France depuis quelques années, et devrait empêcher certains malades de réclamer des antibiotiques à leur médecin généraliste à l’approche de l’hiver. Une étude a estimé que, chaque année, 5.000 Britanniques meurent d’une résistance aux médicaments et aujourd’hui, certains cas d’e.coli ne peuvent même plus être traités par des antibiotiques. Si ces derniers sont fondamentaux en cas de sepsis, de pneumonie, et d’autres infections graves, la toux ou la bronchite n’en nécessitent pas du tout. « Sans antibiotique efficace, certaines infections mineures pourraient s’avérer fatales et certains traitement et opérations – chirurgies, chimiothérapies et césariennes – pourraient s’avérer trop dangereuses, a ajouté le professeur Sally Davies. Mais réduire leur usage inutile nous permettra de combattre les super-virus. Le public a un rôle fondamental à jouer en répondant à cet appel. »

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