Mode & Beauté Avoir une activité sexuelle régulière peut reculer l'arrivée de la ménopause

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15.1.2020 - 18:23

Feet of couple having sex in bed

When: 14 Dec 2016
Credit: zerocreatives/Westend61/Cover Images
Feet of couple having sex in bed When: 14 Dec 2016 Credit: zerocreatives/Westend61/Cover Images
Source: zerocreatives/Westend61/Cover Im

Les femmes qui ont une activité sexuelle hebdomadaire ont moins de risques de développer la ménopause de façon précoce. Une étude a été menée en ce sens par l'University College London.

Les femmes ayant fréquemment des relations sexuelles ont moins de risque d'avoir une ménopause avancée, selon une nouvelle étude menée par l'University College London, qui a collecté des données de près de 3.000 femmes. Les chercheurs ont découvert que celles qui avaient des relations sexuelles au moins une fois par semaine avaient 28% de risques en moins d'arriver trop tôt à la ménopause, par rapport à celles qui ont des relations sexuelles moins d'une fois par mois.

Megan Arnot, l'une des auteures de l'étude, pense que ces découvertes suggèrent que le corps pourrait « choisir » de ne pas continuer à ovuler si une femme n'a pas de relations sexuelles, car il n'y aurait pas de risques de grossesse. « Il pourrait y avoir une forme d'échange biologique entre investir de l'énergie dans l'ovulation, et l'investir ailleurs, comme rester active en s'occupant de petits enfants », explique-t-elle.

« La ménopause est, bien sûr, inévitable, et il n'y a pas d'intervention comportementale qui peut l'éviter. Cependant, ces résultats montre une indication que la ménopause pourrait survenir en s'adaptant à la possibilité de tomber enceinte », ajoute la professeure Ruth Mace.

Les experts ont analysé les données de 2.936 femmes âgées de 45 ans en moyenne, qui s'étaient engagées dans une étude sur la ménopause appelée SWAN. Aucune d'entre elles n'avait atteint la ménopause, mais 46% d'entre elles ont subi des symptômes avancés. Dix ans plus tard, 45% d'entre elles avaient passé la ménopause de façon naturelle.

Les chercheurs n'ont pas encore découvert les raisons biologiques exactes de l'influence de l'activité sexuelle sur le moment où le cycle reproductif d'une femme arrive à son terme.

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