ModeCultissime: le débardeur blanc de Marlon Brando
CoverMedia
24.8.2020 - 13:08
Le débardeur blanc, ou encore le marcel, que nous portons cet été avec style est devenu culte lorsqu’il a fait son apparition sur le dos d’une des plus grandes icônes du cinéma. C’était Marlon Brando, et on vous en dit plus.
Dès qu’ils apparaissent sur l’écran dans un Tramway nommé désir, Marlon Brando et son marcel blanc moulant, tous deux baignés de sueur, on sait que l’on vient d’entrer dans une autre dimension. Celle qui vous fait basculer du côté de l’icône. C’était en 1951 et, à jamais, le débardeur est sorti de son purgatoire de sous-vêtement / vêtement de travail des débardeurs de marchandises aux halles, sur les ports du monde entier ou d’ouvrier en usine pour entrer dans la légende... et, progressivement, dans le vestiaire des hommes qui aiment afficher leur virilité... ou jouer avec cette notion.
Ils deviennent, le marcel et Marlon, les symboles du sexy masculin.
Le débardeur, vêtement fin, sans manches et avec une emmanchure échancrée, qui se porte à même la peau, souvent décolleté devant et dans le dos est fait, à l’origine, de ce jersey qui séduisit tant Coco Chanel qu’elle s’en inspira pour ses collections. Tricot de peau (comme on disait au XIXe siècle), il est porté sans plus de cérémonie dans les moments d’efforts quand il fait chaud, par les débardeurs donc, dont il tire son nom.
Malgré la chaleur et l’effort, le débardeur est alors bien rentré dans le pantalon... et c’est toujours le cas. Surtout s’il est moulant, et qu’il met en valeur une musculature développée.
Mais si c’est un bel acteur américain qui lui donne ses lettres de noblesse, c’est un industriel français Marcel Eisenberg et ses Établissements Marcel, à Roanne, qui lui donne son surnom français.
Aujourd’hui, le débardeur blanc, en coton fin ou en résille, a conservé son aura de virilité sexy manifeste – aura renforcée par un autre mythe du cinéma, Bruce Willis, qui le porte blanc, mais immaculé dans Die Hard.