Mode & Beauté Éducation : un meilleur sommeil et bien-être pour les enfants qui commencent tard l’école

D’après une nouvelle étude publiée dans la revue SLEEP, les enfants bénéficient d’un meilleur sommeil et se sentent mieux lorsqu’ils commencent l’école après 8 heures du matin. Cela améliorerait notamment leurs capacités de concentration.

Nombreuses sont les sociétés à sacrifier le temps de sommeil des enfants au profit de l’éducation.

Toutefois, d’après une nouvelle étude, les enfants ont plus de chance de mieux dormir et de se sentir mieux s’ils commencent l’école plus tard dans la journée.

Les découvertes ont été publiées dans la revue SLEEP de l’Oxford University Press, à l’aide des données obtenues sur 375 étudiantes dans un collège pour filles de Singapour, qui commençaient l’école à 7h30 du matin. C’est une heure de moins que le minimum recommandé par les organisations telles que l’American Academy of Pediatrics, et toutes les élèves examinées dormaient en moyenne six heures et demi par nuit, bien en dessous des huit à dix heures recommandées.

En faisant ensuite commencer la classe aux participantes à 8h15, les spécialistes examinaient leurs rapports qui indiquaient leurs heures de sommeil, leur sommeil, et leur bien-être (symptômes dépressifs et humeur) avant et après le changement mis en place. Ils mesuraient également le temps de sommeil total de chaque fille. Après un mois, les résultats montraient que si le groupe se couchait neuf minutes plus tard qu’auparavant, il se réveillait 32 minutes plus tard, et passait donc 23 minutes de sommeil en plus au lit chaque nuit.

Parmi les autres résultats positifs, une meilleure attention et un meilleur bien-être étaient observés, ainsi que des niveaux plus faibles de « sommeil » au cours de la journée.

Si l’importance de commencer l’école plus tard a été reconnue par la plupart des sociétés occidentales, le chercheur principal Michael Chee espère que les sociétés de l’Asie orientale prendront note des bénéfices favorables à la santé cognitive et psychologique des étudiants. « Commencer l’école plus tard en Asie orientale est faisable et peut aussi permettre des bénéfices. Notre travail renforce les immenses preuves démontrées par les collègues en Occident, et soutient l’interruption des pratiques et attitudes autour du sommeil et du bien-être dans le sociétés où on estime qu’elles entravent les avancées sociétales au lieu de les encourager », a-t-il expliqué.