Mode & Beauté Faire du sport tôt dans sa vie a des effets bénéfiques sur la durée

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1.12.2017 - 13:07

(Cover) - FR Fitness & Wellbeing - Des académiciens de l’université d’Auckland en Nouvelle Zélande ont découvert que les os retiennent une mémoire des effets de l’exercice bien après que l’effort ait cessé, et que la mémoire de l’os continue de changer la façon dont le corps métabolise un régime riche en graisses.

L’équipe de chercheurs a comparé la santé osseuse et le métabolisme de rats soumis à différents régimes, et conditions d’efforts, et se sont concentrés sur les molécules messagères qui signalent l’activité de gènes dans la moelle osseuse.

On avait donné aux rats soit un régime riche en graisses et une roue d’exercice, un régime riche en graisses mais pas de roue, ou un régime normal et pas de roue. Chez les rats qui ont reçu à la fois le régime riche en graisse et la roue, on a constaté que l’effort physique supplémentaire cause l’extinction de gènes responsables d’inflammations. « Ce qui est remarquable, c'est que ces effets sont restés bien après que les rats ont arrêté de faire ces exercices. Jusqu’à la moitié de leur vie, a dit le Dr Justin O’Sullivan. Leur moelle osseuse avait conservé la « mémoire » des effets de l’exercice. C’est la première démonstration des effets à long-terme du sport passé la puberté. Les rats ont quand même grossi, mais cet exercice supplémentaire a fait en sorte que malgré cette prise de poids, ils n’ont pas eu les mêmes effets secondaires que les rats qui avaient eu un régime gras sans faire d’exercice. »

Les régimes riches en graisse sont connus pour augmenter l’activité d’autres gènes qui causent des inflammations. En outre, l’exercice avait aussi altéré la façon dont les os des rats métabolisaient l’énergie venue de la nourriture, changeant les chemins énergétiques qui dérangent les réponses du corps à un régime riche en calories.

Les chercheurs espèrent que ces découvertes aideront les scientifiques à comprendre pourquoi, même si obésité et diabète sont souvent liés, certains obèses ne développent pas de diabète.

Ils cherchent maintenant à répéter l’expérience pour voir si ces changements persistent durant la vieillesse.

L’étude complète a été publiée dans Frontiers in Physiology.

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