Mode & Beauté Fashion Week de Londres : Mary Katrantzou transforme la femme en œuvre d’art au printemps prochain

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17.9.2018 - 19:25

Source: Covermedia

Mary Katrantzou, « la Reine de l’imprimé », a offert pour les dix ans de sa marque un feu d’artifice dédié à l’art de la nature et celui des peintres. Superbe !

Mary Katrantzou fête cette année les dix ans de sa marque. Surnommée « la Reine de l’imprimé », ancienne étudiante en architecture à la Rhode Island School of Design (États-Unis), la jeune Grecque a fait ses classes à la Central Saint Martins de Londres. Ses collaborations vont de Adidas Originals à l’Opéra de Paris, ce qui témoigne de sa large palette ! Et son travail a eu les honneurs du Metropolitan Museum de New York. C’est peu de dire donc à quel point son show était attendu pendant la Fashion Week de Londres.

Et il n’a pas déçu. Fleurs, papillons, oiseaux, tableaux de maîtres, motifs cinétiques en noir et blanc ou en couleurs, la Reine de l’imprimé a montré une nouvelle fois son savoir-faire.

Le défilé s’est ouvert sur un modèle tunique pantalon aux motifs cinétiques noirs et blancs qui ne se laissent pas oublier. La collection se construit autour d’imprimés géométriques (carrés, triangles) qui intègrent de superbes motifs. On retient la robe midi, sans manches aux dizaines de carrés dentelés, tels des timbres postes, présentant chacun une fleur ou un motif de couleur différente. Les étoffes sont belles, luxueuses, cotons sublimes, satin, lamé ; les paillettes les transforment parfois en purs bijoux.

Mary Katrantzou joue aussi sur la transparence avec des plastiques, des tulles superposés ou des jeux de résille. On aime aussi le clin d’œil à l’actualité avec une robe qui semble en plastique d’emballage transparent, opacifié par un très grand rectangle comprenant de larges motifs aux couleurs primaires géométriques. Les bretelles reprennent ces bandes adhésives bien connues : « Do Not Touch » (Ne pas toucher) ou « Fragile ». Les « Fragile » reviennent sur de larges robes poncho en imprimé foulard où se mêlent des motifs empruntés à des tableaux célèbres.

En déduire que la femme est une œuvre d’art fragile ? Mary Katrantzou, en tout cas, n’hésite pas à la dissimuler sous des voilettes, voire sous de longs voiles transparents mais mouchetés, assortis à des longues robes de reines de la mythologie grecque ou des tailleurs pantalons dont la transparence est à peine masquée par un long manteau sans manches.

Avec une telle profusion d’effets visuels, les accessoires sont peu nombreux. On a évoqué les voilettes, les voiles plus ou moins longs (certains ont des traînes), çà et là un bonnet, parfois transparent. Une casquette rose fluo casse le rythme.

Le haut des robes ou tuniques sont souvent travaillés comme des bijoux de poitrine ou de cou.

Du côté des chaussures : sandales salomé aux lanières très discrètes, escarpins nude, noirs ou orangés, mules hautes et transparentes et bottines lacées blanches, beiges ou noires.

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