Mode & Beauté Fashion Week Milan : le bilan

CoverMedia

20.6.2018 - 13:10

Source: Covermedia

La Fashion Week Homme de Milan a accueilli 28 défilés officiels de prêt à porter un off. De l’élégance avant toute chose, ainsi qu’une forte tendance à faire tomber les barrières hommes / femmes… dans les défilés.

Milan a accueilli 28 défilés officiels, plus celui de Dolce & Gabbana qui était off, pendant trois jours et demi consacrée à la mode masculine. Mais peut-on encore parler de Semaine de la mode masculine quand 14 de ces défilés étaient mixtes ? Et deux entièrement féminins. Le bal des podiums a d’ailleurs été ouvert par le défilé femme d’Alberta Ferrati.

Le phénomène n’est certes pas récent, mais il s’agit désormais plus d’une vague de fond que d’une tendance. Les barrières sont tombées, commentent un officiel italien.

Les gros titres de la presse se sont faits sur Monica Bellucci qui a défilé pour Dolce & Gabbana.

Pourtant Zegna a montré qu’un défilé homme avait encore toute sa pertinence. La collection d’Alessandro Sartori a impressionné. Esprit sport et tailoring se rencontrent avec brio. Jogging, bombers réinterprétés, manteaux de pluie cirés jaunes, mais aussi soie, cachemire, maille. Les rayures marchent avec les carreaux. Et le tout est oversize, encore. Côté couleurs, on évolue dans une variation de kaki, rose, bleu pâle, sable, jaune ou bleu marine.

Mais il faut bien reconnaître que le sportif l’emporte sur le tailoring chez pratiquement tous les créateurs.

Ce qui induit aussi une évolution des matières : nylon, polyester, néoprène, etc.

Et des vêtements propres à l’activité sportive. Les amateurs de shorts ont dû être comblés ! Et ceux qui aiment les chaussettes montantes dans les baskets aussi. Les deux ont envahi les podiums, créant un petit effet de lassitude.

Le jean, mais qui pouvait en douter, est partout, du baggy (oui, au secours !) au pardessus, dans des bleus délavées, des gris ou du noir. Violet, chez Zegna, qui est un homme de goût.

Les imprimés sont présents, tous azimuts, et se mêlent entre eux dans une cacophonie organisée.

Et parce que nous avons commencé sur la mixité des défilés milanais, nous terminerons par une véritable note de mixité : l’homme a droit à son sac à main, qu’il accepte de porter comme le fait une femme (Prada, Versace).

On attend de voir si les défilés parisiens apporteront leur lot de surprises…

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