Mode & Beauté Fécondation in vitro : évitez le soda

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11.10.2017 - 13:32

When: 24 Jul 2017
Credit: Food Centrale Hamburg/Cover Images
When: 24 Jul 2017 Credit: Food Centrale Hamburg/Cover Images
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(Cover) - FR Fitness & Wellbeing - Les boissons sucrées ne seraient pas les meilleurs compagnons d’une fécondation in vitro. Une nouvelle étude vient de montrer qu’il suffirait d’un soda par jour pour qu’une fécondation artificielle ait 10 fois plus de risques d’échouer. Plus d'une canette par jour, et les risques sont alors 16 fois plus présents. Par ailleurs, les experts de l’université de Harvard ont découvert que les boissons sucrées impactaient négativement la maturation des cellules ovariennes et leur nombre et réduisaient les chances de produire un embryon viable, altérant ainsi la grossesse.

Les chercheurs se sont penchés sur 340 femmes qui avaient suivi un traitement en vue d’un fécondation in vitro entre 2014 et 2016 et les ont suivies pendant la seconde phase du processus, la stimulation ovarienne, pendant laquelle il s’agit de prélever autant d’ovules matures que possible. Les participantes devaient répondre à des questions concernant leurs boissons, et les chercheurs analysaient les résultats des fécondations, mais aussi le passif médical de chacune.

Au vu des réponses, il est apparu qu’un soda par jour pendant le traitement réduisait de 12% les chances d’une fécondation heureuse et les risques grimpaient à 16% si les doses étaient supérieures.

Les conclusions, publiées dans la revue Fertility and Sterility, ont poussé certains scientifiques à les commenter, et à les mettre en parallèles avec certaines études préalablement publiées. « Cette étude a tenté d’isoler les boissons sucrées et caféinées du reste du régime d’une personne afin de mesurer leur influence sur le succès d’une fécondation in vitro. Les auteurs ont découvert une association, mais l’évidence n’est pas flagrante », a confié la professeur Geraldine Hartshorne, de la Warwick Medical School, que l’étude n’a pas convaincu.

De son côté, le docteur Raj Mathur, gynécologue à l’hôpital de St Mary, à Manchester, et membre de la British Fertility Society, a pointé du doigt la relativité des réponses des patientes, qui, d’après lui, ne se souviendraient pas forcément de leur consommation de soda. Il préconise un suivi plus sérieux du régime de celles-ci afin d’obtenir des résultats plus pertinents.

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