Mode & Beauté Icône 60s : Sylvie Vartan

Sylvie Vartan a tout à la fois été une icône yéyé et la fille la plus enviée de France pour avoir épousé le jeune Johnny Halliday. Retour sur un style qui a fait vibrer la France des 60’s.

Pour Sylvie Vartanian, tout débute en 1961, quand elle plaque son lycée parisien à deux mois du bac pour enregistrer un duo avec Frankie Jordan, Panne d’essence. C’est un tube. L’année suivante, elle rencontre Johnny et pour elle, la vie va commencer. Tournée, love story, mariage et naissance de David. Arrivée de Bulgarie avec sa famille à l’âge de huit ans et aucune notion de français, Sylvie, devenue Vartan, entre dans la légende des yé-yé.

En 1964, elle partage l’affiche de l’Olympia avec les Beatles. Véritable performeuse, elle apprend à danser et crée des revues à l’américaine. Sa blondeur (de vraie brune) et ses cheveux lisses sont sa marque de fabrique de fille de l’Est. Elle laisse vite tomber la frange au ras des sourcils, le petit carré mutin ou les couettes des débuts pour se couler dans la peau d’une vamp hollywoodienne à la chevelure de sirène. Et c’est là un des paradoxes de Sylvie Vartan. À la ville ou sur les pochettes des disques, elle incarne l’image de la fille « next door », sans excentricités : petite robe noire, ou à manches courtes ballon (ou à volants), chaussures à bouts pointus, pantalons corsaires et gros pull en laine, jean serré, minijupe ou sage kilt écossais avec bottes noires plates. Ses seuls clins d’œil sont du côté des chapeaux : casquettes de couleur ou en éponge, béret porté sur le côté, feutre à la Greta Garbo. Et pourtant les couturiers l’adorent ! Sur scène en revanche, après le côté un peu rock, jean et blouson assorti, de l’Olympia en 1970, c’est la meneuse de revue qui s’incarne : paillettes, robe longue à jupe très haut fendue, maillots de bains en sequins, talons hauts. Et c’est vrai qu’elle est « la plus belle pour aller danser ».

Le glamour ne quittera plus Sylvie, qui s’est installée et remariée en Californie.

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