« Ex-fan des Sixties », chantait Jane Birkin. Mais, Jane (on l’appelle Jane, notre icône) est bien plus qu’une fan : elle est l’incarnation même d’un style toujours aussi actuel.
Jane Birkin est à elle seule l’éternelle icône des « roaring sixties » londoniennes pour un public français qui suit sa longiligne silhouette depuis ses 19 ans et son rôle dans « Blow-Up », de Michelangelo Antonioni. Plus de cinquante ans d’une histoire d’amour qui ne s’est jamais ternie. Hormis ce délicieux accent, inimitable, voyons un peu ce qu’est le style Birkin, et comment il s’est imposé comme une marque franco-britannique (Jane est naturalisée française) de l’élégance et d’un style de vie.
Frange jusqu’aux sourcils, longs cheveux raides (à peine ondulés), mini-jupe, ou jeans taille basse, chemise d’homme ou t-shirt blanc (débardeur échancré parfois), pieds nus dans des sandales, un éternel panier d’osier à la main ou cabas de paille à l’épaule (bourré de livres en cours de lecture). Voici Jane, telle qu’en elle-même elle est apparue à Saint-Germain, dans ce quartier de Paris qu’elle n’a presque jamais quitté.
Une grande fille toute simple, dont le regard bleu (souligné de khôl ou d’eye-liner dans les années 60 et 70, mais ensuite à peine accompagné d’un coup discret de mascara) vous fixe sans hésiter, la grande bouche (rarement recouverte de rouge) s’ouvrant sur un sourire éclatant : Jane a imposé le maquillage nude et la simplicité à une génération de femmes qui, comme elle, s’était livrée avec délices aux folies des années 60.
Les 60’ extravagantes : mini-jupe et maxi manteau, make-up appuyé très coloré, imperméable en plastique rouge, vert pomme ou jaune citron, toutes créations de la célèbre Mary Quant, cuissardes vernies (vous les retrouverez cette saison), casquette gavroche ou tenues hippies chic ou romantique façon Hamilton (mini-robe en velours frappé ou en métal de Paco Rabanne, manteau oversize, jeans patte d’eph, blouse romantique à manches ballon. Cela vous rappelle un peu la récente collection capsule de Lou Doillon ? Telle mère, telle fille !).
Jane Birkin a tout porté, avec grâce, avec style. Sur elle un chapeau de paille ou une longue veste de costume empruntée au vestiaire masculin étaient repris par des milliers d’aficionadas, que faisaient rêver son histoire d’amour avec Gainsbourg ou, plus tard, sa liaison avec le cinéaste Jacques Doillon.
Mais derrière la simplissime Jane, n’oublions pas que celle qui fut l’amante de Brigitte Bardot dans « Si Don Juan était une femme », de Roger Vadim, a donné son nom à un sac d’Hermès, le « Birkin », créé pour répondre à ses besoins et désirs (mais qui n’existe plus en « croco » en raison de la maltraitance des alligators). Il est l’un des plus prisés !
Jane Birkin n’a pas renoncé aux basiques qui ont fait son image. Si elle s’est un jour coupé les cheveux (comme son amie et sœur de look Françoise Hardy) et porte sans gêne des lunettes, elle s’enroule toujours dans de larges pulls doux ou en laine torsadée, enfile des chemises blanches trop grandes, porte avec nonchalance le tailleur pantalon masculin (voire le smoking) et ne quitte pas son trench. Concession à la modernité, elle a depuis longtemps adopté les sneakers et apprécie les pantalons baggy.
On lui souhaite un joyeux anniversaire, le 14 décembre.
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