Mode & Beauté Instant mode : Giorgio Armani produit des blouses médicales

CoverMedia

30.3.2020 - 14:36

(200121) -- PARIS, Jan. 21, 2020 (Xinhua) -- Designer Giorgio Armani greets the audience after presenting Giorgio Armani Prive's Spring/Summer 2020 Haute Couture collections during Paris Fashion Week in Paris, France, on Jan. 21, 2020. (Photo by Piero Biasion/Xinhua)

Where: Paris
When: 21 Jan 2020
Credit: Newscom/Cover Images

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(200121) -- PARIS, Jan. 21, 2020 (Xinhua) -- Designer Giorgio Armani greets the audience after presenting Giorgio Armani Prive's Spring/Summer 2020 Haute Couture collections during Paris Fashion Week in Paris, France, on Jan. 21, 2020. (Photo by Piero Biasion/Xinhua) Where: Paris When: 21 Jan 2020 Credit: Newscom/Cover Images **Only available for publication in United Kingdom**
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Giorgio Armani a vite compris que le coronavirus n’était pas une simple grippette. Et aujourd’hui, il est sur tous les fronts avec son entreprise pour aider ceux qui luttent contre le Covid-19.

Giorgio Armani a vite pris la mesure des risques apportés par l’épidémie de coronavirus. Il a réagi tout de suite en organisant son défilé milanais de la Fashion Week en vidéo, sans public. Il a ensuite fait un don de 2 millions d’euros à des hôpitaux en Italie, le pays d’Europe de loin le plus touché par ce qui est devenu une pandémie. Mais ce n’était pas encore assez pour le créateur de la marque. Âgé de 85 ans, Giorgio Armani a fait savoir qu’il mobilisait ses usines italiennes pour produire des blouses pour le personnel hospitalier.

Bien sûr, comme pratiquement toutes les maisons de monde en Europe et aux États-Unis, la marque a délocalisé la plus grande partie de sa production dans des pays où la main d’œuvre est bon marché. Mais il reste quatre usines en Italie et elles vont turbiner pour produire des combinaisons de protection destinées au « personnel médical engagé dans la lutte » contre le coronavirus. Il rejoint les marques qui, disposant encore d’usines textile, ont réorienté leur production, telles que Calzedonia, Saint Laurent, Gucci et Balenciaga. Chanel attend le feu vert des services de l’État français pour s’y mettre, via ses ateliers et fournisseurs partenaires.

Le vendredi 27 mars, l’AFNOR a publié un référentiel à destination des industriels et des particuliers qui souhaiteraient se lancer dans la production de masques destinés au personnel des hôpitaux, mais aussi dans la distribution alimentaire, l’agriculture, les entreprises ou la pharmacie.

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