Mode & Beauté Instant mode : la combi-masque de Monosuit

Il n’a pas fallu longtemps à la mode pour s’emparer du masque et en faire un objet désirable. Monosuit va encore plus loin en pensant une tenue entièrement protectrice... et tendance, bien sûr !

Depuis plusieurs années, les matériaux hi-tech on fait leur entrée dans nos vêtements au quotidien. Que ce soit pour les sous-vêtements (Uniqlo, par exemple), ou pour les vêtements que l’on porte pour skier. Une grande exposition au Albert et Victoria Museum de Londres y avait même consacré une section : des fibres nouvelles ou futures devant servir à régler le problème endémique de la pollution. Cette fois, c’est à une autre fonction salvatrice que la technologie de pointe en matière de tissu est convoquée : la santé, la protection contre les virus, et en particulier celui qui nous cause bien des soucis en ce moment. Attention, nous ne parlons pas ici de blouses ou protection pour le personnel médical, paramédical ou autre. Non, nous parlons bien de pièces pour nous, le public.

De quoi s’agit-il ? D’une combinaison, avec masque et gants intégrés. L’invention en revient à la jeune marque américaine Monosuit, spécialiste du « futurewear » et des innovations technologiques, qui a déjà inventé le Monoskins, une combinaison seconde peau, très « spatiale », avec laquelle on peut rêver d’accompagner Ryan Gosling dans son prochain rôle d’homme de l’espace. Il paraît que les sœurs Kardashian en raffolent.

Mais le futur étant déjà là, la fondatrice de la marque Maria Agapkina a imaginé adapter sa pièce phare à la réalité du monde contemporain, en créant le Second Skin

La pièce est conçue selon une conception circulaire de fil recyclé, et avec une imprégnation antibactérienne. Les gants et le masque (en fait la prolongation de la combinaison en col « tortue » qui devient masque, avec les attaches derrière les oreilles) sont donc tissés avec la combi, mais les gants sont amovibles. L’ensemble se ferme avec des zip secrets et brevetés. La combinaison est réutilisable, en polyamide et élasthanne. Faite en Europe et vendue par correspondance à partir de New York, elle se présente sous diverses couleurs et des motifs, notamment panthère.

Pour parfaire la protection, la marque a aussi imaginé des visières (Covizor) qui protègent le front et l’ensemble du visage (mais pas assez le menton).

Les bénéfices de la vente du modèle Second Skin seront en partie reversés à des hôpitaux.

Mais attention ! ce modèle, unisexe et qui coûte 350 d’alors, n’est pas breveté contre le Covid-19.