Fashion WeekInstant mode: la mode à l’heure danoise
CoverMedia
19.8.2020 - 00:00
Copenhague arrive, tout doucement mais sûrement, à s’imposer comme une des capitales de la mode. Elle réussit à faire reconnaître son style singulier, ses jeunes créateurs prometteurs et son crédo écologique.
La Fashion Week de Copenhague a du style et une éthique. Et c’est sans doute la rencontre de ces deux points forts qui font son succès grandissant.
Le style présenté à Copenhague, on l’a constaté avec Ganni (la marque de Cecilie Bahnsen) qui vient de clôturer les défilés, séduit par sa féminité contemporaine, son audace et, en même temps, le fait que les pièces sont faciles à porter. Ainsi de Rotate, Stine Goya, By Malene Birger ou Baum und Pferdgarten. Et cela ne concerne pas seulement les labels danois ou scandinaves puisque la dernière coqueluche, repérée ces derniers jours à Copenhague pendant les défilés, c’est Lala Berlin – une marque créée par une iranienne (Leyla Piedayesh) et installée en Allemagne!
L’éthique, c’est ce qui préside à l’organisation de le semaine de la mode danoise, ainsi qu’au choix de ceux qu’elle y invite. Le plan affiché par la directrice de la Fashion Week de Copenhague, Cecilie Thormark, est ambitieux : le zéro déchet, ce qu’elle compte bien atteindre d’ici 2023. Les marques présentes aux défilés doivent donc accepter un cahier des charges strict, basé sur 17 critères dont l’utilisation d’un minimum de 50% de textile certifiés bio, recyclé ou upcyclé. Et bien sûr, le zéro déchet est impératif pour les décors du défilé.
Mais la rigueur de la règle n’empêche ni la vivacité des couleurs ni la légèreté!