Mode & Beauté Instant mode : les nouvelles matières écolo et innovantes

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11.10.2019 - 13:11

Paris Fashion Week Autumn/Winter 2019/2020 - Stella McCartney - Catwalk

Featuring: model
Where: Paris, ÃŽle-de-France, France
When: 04 Mar 2019
Credit: First View/Cover Images

**Not available for publication in USA**
Paris Fashion Week Autumn/Winter 2019/2020 - Stella McCartney - Catwalk Featuring: model Where: Paris, ÃŽle-de-France, France When: 04 Mar 2019 Credit: First View/Cover Images **Not available for publication in USA**
Source: First View/Cover Images

L’industrie de la mode a compris qu’elle devait faire des efforts pour polluer moins. Et l’innovation technologique vient à son secours, comme le prouvent ces nouveaux matériaux végétaux.

Pressées de toutes parts par des associations écolo et dans la crainte du « bad buzz », les marques de la mode tentent de changer leur manière de produire et leurs matériaux. Une exposition au V&A à Londres avait montré que la recherche ne restait pas les bras croisés et que l’imagination au pouvoir pouvait donner des résultats étonnants, même si encore expérimentaux. Stella McCartney est d’ailleurs un soutien efficace de programmes de recherche pour des matériaux écologiques et éthiques. Le public, est conquis à l’idée, mais se plaint d’un manque d’information. Pourtant, des nouvelles matières se développent.

C’est tout d’abord le cuir animal qui demande à être remplacé. Et pour cela, les végétaux, surtout eux qui ont une fibre bien résistante, sont de bons candidats.

L’ananas : la fibre de ses feuilles sert de base au Piñatex, qui est bio dégradable et peu cher, mais nécessite un traitement industriel. Puma s’en sert pour ses baskets et ses sacs.

Le raisin : il ne fait pas que du vin, il sert aussi, grâce aux résidus de la viticulture, à faire du cuir végétal, résistant, qui n’a besoin d’être teinté car il apparaît pourpre, mais peut l’être. Vegea, en Italie, l’a créé et d’autres ont suivi.

Le champignon : la peau de son chapeau a des qualités proches de la peau de chamois. Et n’a nullement besoin d’être traitée chimiquement pour être respirante et déperlante. Le cuir obtenu porte le nom de Muskin et sert pour faire des ceintures, des sacs mains ou des bracelets.

Le poisson : sa peau, une fois traitée, peu donner l’illusion d’un cuir de lézard ou croco. Le cuir se réalise avec le recyclage des peaux de poissons utilisés pour l’alimentation. La société française Ictyos reprend et perfectionne une technique ancienne, créée par Jean-Claude Galuchat au XVIIIe siècle, et qui porte son nom.

Mais, il n’y a pas que le cuir. On peut aussi imiter la soie... avec des oranges ! En effet , la société Orange Fiber récupère des déchets d’agrumes de l’industrie du jus de fruits et les transforme. Le résultat est proche de la soie. Salvatore Ferragamo s’était associé à cette marque innovante en 2017 pour une collection capsule.

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