Mode & Beauté Instant mode : que retient-on de la Fashion Week de Londres digital ?

CoverMedia

16.6.2020 - 13:08

GQ Men of the Year Awards 2019 in association with Hugo Boss held at the Tate Modern

Featuring: Victoria Beckham
Where: London, United Kingdom
When: 03 Sep 2019
Credit: John Rainford/Cover Images

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GQ Men of the Year Awards 2019 in association with Hugo Boss held at the Tate Modern Featuring: Victoria Beckham Where: London, United Kingdom When: 03 Sep 2019 Credit: John Rainford/Cover Images **EDITORIAL USE ONLY. MATERIALS ONLY TO BE USED IN CONJUNCTION WITH EDITORIAL STORY. THE USE OF THESE MATERIALS FOR ADVERTISING, MARKETING OR ANY OTHER COMMERCIAL PURPOSE IS STRICTLY PROHIBITED. COVER IMAGES DOES NOT CLAIM ANY OWNERSHIP OF THE MATERIALS. MATERIAL COPYRIGHT REMAINS WITH STATED PHOTOGRAPHER AND/OR SUPPLIER.**
Source: John Rainford/Cover Images

La Fashion Week de Londres s’est tenue du 12 au 14 juin 2020, malgré le confinement. Mais elle était 100% digitale... et les débats y étaient aussi nombreux que les vêtements !

Londres n’est pas un capitale qui capitule, qu’on se le dise. Et donc, pour la mode anglaise, pas question de se laisser dominer par un virus : la London Fashion Week s’est tenue : avec le moyens du bord et sous une forme digitale... mais elle s’est tenue du 12 au 14 juin.

Des défilés 100% en ligne des marques volontaires, d’autres aux abonnés absents : Londres a essuyé les plâtres du défilé en temps de pandémie (celle-ci n’est pas éteinte, même si tous les signaux indiquent une amélioration certaine en Europe et en Grande-Bretagne).

Sur la plateforme de mise en ligne des défilés, pour la première fois, le grand public était convié, tel n’importe quel invité de choix !

Parmi les créateurs absents, qu’ils aient boudé l’évènement ou qu’ils n’aient pas eu le temps de finaliser leurs collections à cause du confinement, on note Burberry, Victoria Beckham ou JW Anderson.

Certains stylistes ont présenté des films vidéo, d’autres des collections capsule.

Au programme de l’an prochain : des robes fleuries (original, au printemps !), des pièces de loungewear, des vestes peintes, des vêtements militaires recyclés (Christopher Raeburn).

Mais plus que les vêtements, ce sont les créateurs et ceux qui vivent dans le milieu de la mode qui ont fait le show, chacun chez soi, derrière son écran ! Car l’évènement a été aussi l’occasion de débats en ligne. Pour certains, comme Hussein Chalayan « il faut revenir à une garde-robe intemporelle », quand d’autres comme Lou Dalton voit le calendrier de la mode comme « une roue pur hamster ». La question du racisme et des préjugés raciaux n’a pas été éludée, pas seulement dans les débats mais aussi dans la présentation d’œuvres artistiques, ou, comme Daniel Fletcher l’a fait, par l’annonce de versements de bénéfices des collections à des « associations caritatives qui luttent contre les injustices raciales et en faveur des communautés touchées par le Covid-19 ».

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