Mode & Beauté La pollution atmosphérique à l’origine de maladies rénales

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1.12.2017 - 14:15

Image of Manhattans skyline at dusk

When: 21 Apr 2012

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**Only for use by WENN CPS**
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(Cover) - FR Fitness & Wellbeing - La pollution atmosphérique a déjà été associée à des problèmes de santé graves comme les maladies cardiaques, les AVC, les cancers, l’asthme, et la bronchopneumopathie chronique obstructive. Toutefois, une nouvelle étude menée par des chercheurs de la Washington University School of Medicine de St. Louis et du Veterans Affairs (VA) St. Louis Health Care System, vient à présent d’identifier un nouveau problème en rapport cette fois-ci avec les reins.

Les chercheurs ont observé la base de données nationale du Veterans Affairs (ministère des Anciens Combattants, NDLR) pour évaluer les effets de la pollution atmosphérique et les maladies rénales sur près de 2,5 millions de personnes pendant une période de huit ans, à partir de 2004. Les scientifiques ont comparé les données du Veterans Affairs, sur le fonctionnement rénal, aux niveaux de qualité de l’air collectés par l’Environment Protection Agency (EPA), ainsi que la National Aeronautics and Space Administration (NASA). « Les données sur le lien entre la pollution atmosphérique et les maladies rénales chez les humaines étaient rares, a expliqué l’auteur de l’étude, Dr Ziyad Al-Aly. Toutefois, une fois les données analysées, le lien entre la pollution atmosphérique et le développement des maladies rénales était clair. »

D’après les chercheurs, les particules fines peuvent nuire aux reins de la même façon qu’elles endommagent les organes comme le coeur et les poumons. Dans l’air, des pièces microscopiques de poussière, terre, fumée, suie, et goutelettes peuvent se révéler particulièrement dangereuses une fois dans le système sanguin. Le Dr Al-Aly a ajouté : « Les reins filtrent le sang, et ces particules nocives peuvent perturber leur fonctionnement normal ».

En ce qui concerne les États-Unis, les résultats de l’étude ont placé la Californie du Sud et de grandes régions du sud, le Midwest et le nord-est, comme les plus en danger face aux conséquences de la pollution atmosphérique sur le fonctionnement des reins. Dans de nombreux pays comme la Chine et l’Inde, la pollution atmosphérique est considérablement pire qu’aux États-Unis. « Dans nos analyses, le risque de maladies rénales chroniques et leur progression étaient plus prononcés aux niveaux les plus hauts de concentration de particules fines, a repris le Dr Aly-Aly. Cela suggère que d’autres études sont nécessaires pour une plus large évaluation des maladies rénales liées à la pollution atmosphérique. »

L’intégralité de l’étude a été publiée dans le Journal of the American Society of Nephrology.

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