Mode & Beauté Le coloriage comme thérapie

CoverMedia

9.11.2017 - 13:09

Adult woman with green pencil completing an undersea coloring book on a wood table.

When: 19 Jan 2016

When: 19 Jan 2016

**Only for use by WENN CPS**
Adult woman with green pencil completing an undersea coloring book on a wood table. When: 19 Jan 2016 When: 19 Jan 2016 **Only for use by WENN CPS**
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Le coloriage trouve de plus en plus d’adeptes chez les adultes, et à raison. D’après l’université d’Otago en Nouvelle-Zélande, ce serait une activité thérapeutique.

Et si vous vous remettiez au coloriage ? Cette activité très prisée par les enfants serait en effet bénéfique aussi pour les adultes. Depuis quelque temps, les livres de coloriage pour adultes sont très tendance, et cela n’aurait rien d’une lubie pour hipsters contrairement à ce que l’on pourrait croire.

Une étude très sérieuse de l’université d’Otago en Nouvelle-Zélande tend à démontrer que s’adonner au coloriage de façon régulière a un impact bénéfique sur le bien-être et le moral des gens. L’étude s’est portée sur 115 femmes âgées de 18 à 36 ans. Chaque participante a reçu un cahier comportant soit 10 images à colorier, ou bien 10 puzzles, tels que des puzzles de logique, des Sudoku et des mots cachés.

Les participantes devaient noter, avant l'expérience, leur état psychologique sur un inventaire relevant les symptômes dépressifs, le stress, l’anxiété, la résilience et la pleine conscience. Après une semaine pendant laquelle elles se sont consacrées 10 minutes chaque jour au coloriage ou aux puzzles de logique, elles ont à nouveau rempli l’inventaire. « Après une semaine de coloriage, mais sans faire les puzzles, les participantes ont noté un faible niveau de symptômes dépressif et d’anxiété, a déclaré l’auteur de l’étude, le Dr Celia Lie. Celles qui ont fait du coloriage ont un niveau de pleine conscience un peu plus élevé, même s’il en va de même pour celles qui ont fait les puzzles de logique. Cela suggère que la pleine conscience n’est pas un facteur actif derrière l’amélioration des symptômes dépressif et de l’anxiété dans le groupe de coloriage. »

L’autre chercheur derrière cette étude, le Dr Tamlin Conner, ajoute que l’étude a marqué une première étape importante pour comprendre les bienfaits psychologiques du coloriage. Elle affirme que le coloriage devrait prochainement être considéré comme le jardinage ou la cuisine. « Avec les faibles dangers du coloriage et son accessibilité, on peut aisément ajouter le coloriage à la liste non-exhaustive des activités créatives pour améliorer la santé mentale », a-t-elle écrit.

L’étude a été publiée dans son intégralité dans le Creativity Research Journal.

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