Mode & Beauté Le yoga : bon pour les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques

Des chercheurs américains ont mis en évidence qu’une pratique régulière du yoga de pleine conscience avait un impact très positif sur le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Leur étude publiée dans le Journal of the American Osteopathic Association plaide en faveur de cette activité douce plutôt que pour un traitement médicamenteux.

Des cours de yoga réguliers sont bénéfiques pour les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), ont indiqué des chercheurs américains.

Le SOPK est un trouble hormonal courant qui touche entre 5 et 15 % des femmes en âge de procréer. Les symptômes sont des cycles menstruels irréguliers, de l'acné, la perte de cheveux et une incidence plus élevée de fausses couches.

Cependant, une récente étude menée par des experts américains a révélé que les femmes qui suivent un cours de yoga d'une heure trois fois par semaine réduisent leur taux de testostérone de 29 % sur une période de trois mois, et que l'hormone déhydroépiandrostérone (DHEA) est également réduite, permettant que les niveaux de dépression et d'anxiété s'améliorent respectivement de 55 % et 21 %.

La réduction des niveaux d'androgènes, y compris la testostérone et la DHEA, est la clé de la gestion de la maladie.

« Il existe des options pharmacologiques efficaces pour gérer le SOPK. Toutefois, elles peuvent entraîner des effets secondaires importants, a déclaré l'auteur principal, le Dr Diana Speelman. Le yoga en pleine conscience semble être une option prometteuse pour traiter le SOPK d'une manière qui peut améliorer plusieurs aspects du trouble. »

À la fin de l'étude, à la suite de la pratique de ce type de yoga, certaines participantes ont également signalé une diminution des crises d'acné et une amélioration de la régularité du cycle menstruel.

« Le yoga a de nombreux avantages, a ajouté le Dr Speelman. L'une de ses meilleures qualités est qu'il est accessible à un très large éventail d'âges et de niveaux de forme physique. »

Les résultats complets de l'étude ont été publiés dans le Journal of the American Osteopathic Association.