Mode & Beauté Les ados qui n'ont pas de relation romantique ont de meilleures compétences sociales

CoverMedia

9.9.2019 - 17:28

Two secondary school teenage boys writing at desk in classroom,

When: 12 Jul 2016
Credit: John Birdsall Social Issues/Cover Images

When: 12 Jul 2016
Credit: John Birdsall Social Issues/Cove

**Only for use by WENN CPS**
Two secondary school teenage boys writing at desk in classroom, When: 12 Jul 2016 Credit: John Birdsall Social Issues/Cover Images When: 12 Jul 2016 Credit: John Birdsall Social Issues/Cove **Only for use by WENN CPS**
Source: John Birdsall Social Issues/Cove

Sortir avec quelqu'un quand on est ado est considéré comme un rite initiatique important pour le passage à l'âge adulte. Mais d'après une étude de chercheurs américains, les jeunes qui n'ont aucune relation romantique sont aussi heureux, voire plus.

Avoir des relations romantiques à l'adolescence est sensé être important pour développer des compétences sociales et grandir émotionnellement, mais d'après une nouvelle étude de l'Université de Géorgie, ne pas avoir de vie amoureuse serait tout aussi bénéfique pour les jeunes.

Dans leur étude, le docteur Brooke Douglas et son équipe se sont aperçus que les ados qui ne sortent pas avec d'autres personnes finissent pas avoir de très bons rapports sociaux avec leurs pairs et un taux de dépression très faible.

« Cette étude réfute la notion selon laquelle les jeunes qui n'ont pas de relation amoureuse sont exclus socialement, et nous pensons qu'il est important de mettre en avant, dans les écoles et partout ailleurs, le fait que ça peut être normal de ne pas avoir de relation amoureuse, ça fait partie d'un développement sain. En tant que professionnels de santé, nous pouvons faire mieux pour affirmer que les adolescents ont la liberté individuelle de choisir s'ils veulent sortir avec quelqu'un ou pas », a indiqué Brooke Douglas.

Les données prouvent par ailleurs que les élèves participant à l'étude qui n'ont eu aucune relation romantique ont moins de risques d'être déprimés et la proportion d'ados qui se disent tristes ou désespérés est bien plus faible dans ce groupe.

Les résultats complets ont été publiés dans The Journal of School Health.

Retour à la page d'accueil