Mode & Beauté Les alternatives au lait manquent d'iode

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1.12.2017 - 12:34

Mandatory Credit: Photo by Garo/Phanie/REX/Shutterstock (1048733cp)
Model released - Woman drinking a glass of milk.
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Mandatory Credit: Photo by Garo/Phanie/REX/Shutterstock (1048733cp) Model released - Woman drinking a glass of milk. VARIOUS
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(Cover) - FR Fitness & Wellbeing - Ceux qui versent dans leurs céréales ou dans leurs boissons chaudes des « laits » sans produits laitiers, qu’ils soient intolérants au lactose, ou par choix de vie, pourraient en fait se faire plus de mal que de bien.

En effet, des chercheurs ont trouvé que ces alternatives ne contiennent pas assez d’iode. Une équipe de chercheurs de l’Université du Surrey ont testé les taux d’iode contenus dans 47 alternatives au lait, dont le lait de riz, le lait d’amande, le lait de soja et le lait de coco. Il s’agit de la première étude britannique sur le sujet. Les chiffres étaient très bas, avec une moyenne de 2% trouvée dans les produits. Ces résultats ont été comparés avec le lait demi-écrémé, qui contient avec les autres produits laitiers 40% des apports journaliers d’un humain en iode.

L’iode est vital pour aider à la création des hormones thyroïdiennes, qui régulent le métabolisme et garde les cellules en bonne santé. C’est aussi crucial pour le développement du cerveau des bébés, et les experts sont inquiets de ces taux chez la femme enceinte. « Beaucoup de gens ne sont pas au courant du besoin de ce minéral vital dans notre alimentation, et il est important que les gens qui consomment des alternatives au lait se rendent compte qu’ils ne remplacent pas l’iode contenue dans le lait de vache, qui est la principale source d’iode au Royaume-Uni. C’est particulièrement important pour les femmes enceintes, et celles qui se préparent à l’être. Un verre d’alternative au lait vous donnerait environ 2 microgrammes d’iode, ce qui est une très faible proportion, comparé à l’apport journalier recommandé de 150 microgrammes par jours. Lors d’une grossesse, on recommande même 200 microgrammes », a déclaré le professeur Margaret Rayman, une experte en médecine nutritive de l’Université du Surrey.

La diététicienne, Dr Sarah Bath, spécialisée en Santé publique et nutrition au Surrey, ajoute quant à elle : « les alternatives au lait sont de plus en plus utilisées comme remplacement au lait de vache. Cependant, et c’est inquiétant, ces alternatives ne sont pas renforcées en iode, et en contiennent très peu. Si les consommateurs évitent le lait et les produits laitiers, il est important qu’ils fassent en sorte d’avoir de l’iode d’autres sources. »

Elle note aussi que ceux qui prennent des suppléments d’iode devraient éviter les macroalgues, qui en contiennent des quantités « excessives ».

Ces résultats ont été publiés dans le British Journal Of Nutrition.

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