Mode & Beauté Les carences en zinc peuvent mener à la stérilité

Des chercheurs ont découvert que près de 80 pour cent des femmes américaines possèdent des carences en zinc. Comme le rapporte Science Daily, leurs recherches démontrent que ces carences peuvent provoquer l’infertilité.

Une nouvelle étude menée par l’Université d’État de Pennsylvanie a découvert qu’une déficience en zinc peut affecter les débuts du développement de l’ovule, et aussi réduire sa capacité à se diviser pour être fécondé. Ils ont prévenu que cela pourrait avoir un impact sur la probabilité qu’une femme conçoive un enfant dans les mois à venir.

« De plus en plus de preuves s’accumulent sur le fait que le zinc joue un rôle clé dans le développement de l’ovocyte, a déclaré l’auteur principal de l’étude, James Hester. Notre nouvelle recherche montre que le zinc joue un rôle dans la croissance de l’ovocyte plus tôt que ce que démontrait les précédentes recherches, lors du développement et avant la division. »

James Hester et son équipe ont examiné les effets du zinc sur les follicules pré-antraux - à environ 90 jours de l’ovulation - chez les souris, qui étaient collectés et portées à maturation dans un récipient de culture.

Après en avoir porté certains à maturation dans un environnement abondant en zinc, et le reste dans un environnement déficient en zinc, les chercheurs ont découvert qu’un manque de minéraux perturbait la croissance des cellules dans le récipient pour culture cellulaire et menait au développement de plus petits ovules.

Les faibles niveaux en zinc perturbaient aussi la capacité des ovules à se diviser, même après l’ajout de zinc dans l’environnement.

L’Organisation mondiale de la santé estime que 17 pour cent de la population mondiale est vulnérable à la déficience en zinc causée par l’alimentation, tandis que les maladies qui comprennent la colopathie fonctionnelle et la maladie de Crohn, ainsi que des restrictions alimentaires comme le végétarisme et le végétalisme, peuvent diminuer les niveaux de zinc sans compléments alimentaires. Les spécialistes estiment qu’environ 10 pour cent des couples aux États-Unis ont des problèmes de stérilité.