Mode & Beauté Les enfants présentant des troubles du comportement ont plus de risques de souffrir d’insomnie à l’âge adulte

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9.9.2019 - 17:26

Little girl hiding her face in sofa cushions

When: 25 Apr 2015
Credit: A. Bost / PhotoAlto / Cover Images
Little girl hiding her face in sofa cushions When: 25 Apr 2015 Credit: A. Bost / PhotoAlto / Cover Images
Source: A. Bost / PhotoAlto / Cover Imag

Les enfants qui connaissent des problèmes de comportement ont plus de risques de souffrir d’insomnie plus tard dans leur vie. C’est la conclusion d’une étude menée par des chercheurs de l’université de Flinders, en Australie et publiée dans le Journal of the American Medical Association's Network Open.

Les enfants qui souffrent de problèmes comportementaux ont plus de risques de devenir insomniaques plus tard dans leur vie. C’est en tout cas la conclusion d’une étude menée par des chercheurs de l’université de Flinders, en Australie, à partir d’un échantillon de 16.000 enfants britanniques suivis entre l’âge de 5 et 42 ans.

L’insomnie est le trouble du sommeil le plus courant chez les adultes, touchant environ un tiers de la population. D’après ces recherches publiées dans le Journal of the American Medical Association's Network Open, les enfants qui faisaient montre de gros problèmes de comportement - tels que la désobéissance, le harcèlement, le vol et la violence - avaient 40% plus de risques de souffrir de troubles du sommeil à l’âge adulte.

Les parents de tous les participants ont été interrogés concernant les problèmes de comportement de leurs enfants lorsqu’ils étaient âgés de 5, 10 et 16 ans. Les participants étaient ensuite questionnés sur de possibles difficultés en rapport avec leur sommeil arrivés à l’âge de 42 ans.

Le professeur Robert Adams, co-auteur de cette étude, estime que, au regard de ces résultats, les parents devraient tenter de s’attaquer aux problèmes de comportement le plus tôt possible. « Cette étude montre une association entre les problèmes de comportement durant l’enfance, particulièrement entre l’âge de 5 et 10 ans, et l’insomnie à l’âge adulte, a-t-il déclaré. Ces résultats suggèrent qu’une intervention précoce concernant les problèmes de comportements tels que le harcèlement, l’irritabilité et l’agitation permanente pourrait réduire les risques d’insomnie à l’âge adulte. »

Même constat pour le docteur Yohannes Adama Melaku, l’auteur qui a dirigé cette étude. « Etant donné le coût des troubles du sommeil, incluant l’insomnie, dans toutes les économies et sociétés du monde, c’est un pas important vers la gestion de ce problème endémique dans notre communauté. Cette première étude est importante parce que nous ne connaissons pas exactement les facteurs qui, tôt dans la vie, provoquent l’insomnie. »

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