Mode & Beauté Les femmes qui ont de longs horaires de travail sont plus sujettes à la dépression

CoverMedia

26.2.2019 - 16:17

Source: Covermedia

Selon une étude britannique publiée dans le BMJ Journal of Epidemiology and Community Health, les femmes qui travaillent plus de 55 heures par semaine ont plus de risques de développer des syndromes dépressif. En cause, les responsabilités domestiques.

Si vous êtes une femme et que vous travaillez plus de 55 heures par semaine, vous avez 7,3% de risque en plus de développer des symptômes dépressifs, tels que le sentiment de se sentir incapable et inutile, que les personnes effectuant des horaires standards. C’est ce que vient de démontrer une étude publiée dans le BMJ Journal of Epidemiology and Community Health.

Les chercheurs ont étudié 23.000 adultes britanniques depuis 2009. Outre les longs horaires de travail, il a aussi été démontré que les femmes travaillant le week-end ont 4,6% plus de risque d’avoir des symptômes dépressifs que les personnes travaillant uniquement les jours ouvrés.

La responsable de l’étude, Gill Weston du University College London, suggère notamment que les femmes prennent en charge un nombre disproportionné de responsabilités à la maison et qui pourrait avoir une incidence sur les résultats de la recherche. « Avoir découvert plus de symptômes dépressifs chez les femmes travaillant de longues heures peut aussi s’expliquer par le second emploi qu’elles effectuent une fois leur travail rémunéré terminé. A ce dernier s’ajoute leur temps passé à effectuer les tâches domestiques », a-t-elle déclaré.

Gill Weston demande aux employeurs de soutenir leurs employées lorsque leur moral est au plus bas. « De précédentes études ont démontré qu’avec le travail à la maison, les femmes travaillent, en moyenne, plus longtemps que les hommes, et qu'il en résulte une moins bonne condition physique. Nos résultats devraient encourager les employeurs et ceux qui font les règlements à envisager de réduire les tâches des femmes sans restreindre leur participation en tant que force de travail et à améliorer leurs conditions de travail psychosociales », a ajouté la scientifique.

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