Mode & Beauté Les fumeurs consommeraient plus de calories que les non-fumeurs

Une nouvelle étude publiée dans la revue Science Daily montre que les fumeurs auraient une moins bonne alimentation que les non-fumeurs. Ils consommeraient en effet plus de calories malgré leurs plus petites portions de nourriture.

Des chercheurs américains ont étudié les données de 5.292 adultes américains et ont découvert que si les fumeurs choisissent de consommer des portions de nourriture plus petites, ils ont quand même tendance à augmenter le nombre de calories qu'ils ingèrent, comparé aux non-fumeurs et aux anciens fumeurs.

Ceux qui n'avaient jamais touché à une cigarette consommaient 1,79 calories par gramme de nourriture, tandis que la prise de calories quotidienne des fumeurs interrogés s'élevait à 2,02 kcal/g. Les résultats indiquaient que ceux qui avaient fumé dans le passée consommaient toujours plus par rapport à ceux qui n'avaient jamais pris cette habitude (1,84kcal/g), mais affichaient un apport énergique alimentaire considérablement plus faible comparé à celui des fumeurs actuels. En conclusion, les chercheurs estiment que la consommation de tabac à tout degrés pourrait être associée à une plus mauvaise qualité alimentaire, bien que de façon ironique, la plupart des fumeurs aient peur de prendre du poids en arrêtant la cigarette.

« Nous savons d’après les rapports que les inquiétudes au sujet de la prise de poids sont des barrières à l’arrêt de la consommation du tabac, et nous savons que les régimes forts en densité énergétique sont associés à une masse corporelle plus élevée, a déclaré Dr Jacqueline Vernarelli de la FairField University. Nos résultats indiquent que corriger la densité énergétique de l’alimentation des fumeurs pourrait être une bonne cible pour les interventions dans le cadre d’un projet plus grand afin de faire cesser la consommation de tabac. »

L’étude a aussi découvert que les fumeurs intégraient moins de fruits et de légumes à leur alimentation, signifiant une consommation en vitamine C plus faible pouvant par conséquent représenter un risque plus élevé de maladies cardio-vasculaire et de cancer.

Les données analysées étaient fondées sur les déclarations des participants quant à leur alimentation des dernières 24 heures. Les auteurs mettent donc en garde sur la précision des faits.