Mode & Beauté Les patients atteints de démence ont plus de chances de se voir prescrire des antipsychotiques

Les patients atteints de démence dans les maisons de retraite médicalisées ont neuf fois plus de chances de se voir prescrire des antipsychotiques. C’est le constat d’une étude menée par les chercheurs du Flinders University College of Medecine and Public Health.

A en croire une étude menée par les chercheurs de du Flinders University College of Medecine and Public Health, un quart des patients âgés internés ont neuf fois plus de chances d’être traités avec des antipsychotiques tels que le Risperidone.

Les chercheurs ont enquêté à partir de données issues de registres de pharmacie concernant 541 résidents de 17 instituts. 64% étaient atteints de démence. Le groupe de recherche Rehabilitation, Aged and Extended Care a découvert que les patients internés dans différentes régions d’Australie se voyaient prescrire de lourdes doses de ce dangereux médicament.

Le docteur Craig Whitehead, directeur du département de soins palliatifs au Flinders Medical Centre, a mis en lumière l’existence de prescriptions inhabituelles, voire totalement anormales.

« Si vous faites face à une personne au comportement problématique, vous avez des options très limitées, a-t-il déclaré. Je pense que ça soulève des questions concernant la façon dont nous éduquons notre personnel médical en vue d’être réellement paré pour s’occuper de cet honorable groupe de personne. »

De plus, le docteur Whitehead a tenu à mettre l’accent sur les dangers associés à la prise de Risperidone sur la longue durée, augmentant les risques de chute et de caillots sanguins pouvant entraîner la mort. Mais comme il l’a également rappelé, les alternative à ce puissant antipsychotique sont rares et, moins connues, elles sont susceptibles de provoquer des risques encore plus importants.