London Fashion Week Le défilé Automne/hiver 19-20 de Victoria Beckham

Adwoa Aboah a commencé l'année en faisant la couverture de Vogue UK, elle a dirigé une campagne Burberry et a imposé qu'elle soit réalisée au Ghana pour mettre en valeur toutes les richesses artistiques de l'Afrique, et elle a su s'imposer autant comme top modèle que comme activiste grâce à son forum Gurls Talk. Celle qui avait été élue mannequin de l'année 2017 par models.com, en 2018, a su s'imposer comme un mannequin qui a de la voix.

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Edward Enninful est le premier rédacteur en chef noir de Vogue, toutes éditions confondues, et il a apporté un changement majeur à l'industrie et au monde des médias en imposant une vision plus inclusive des tendances. Celui qui a été fait OBE par la reine Elizabeth II a modernisé de fond en comble les pages du très respecté magazine de mode.

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Rihanna a révolutionné le monde de la lingerie avec Savage x Fenty, qui présente ses créations avec des mannequins de toutes les tailles, silhouettes, couleurs et styles. Un véritable contre-pied qui fonctionne et met à mal les marques plus conservatrices comme Victoria's Secret qui n'engagent que des mannequins aux formes sculpturales et aux canons de beauté impossible à atteindre.

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Ashley Graham a réussi à faire entendre sa voix pour que l'industrie de la mode engage plus de mannequin grande taille et que le terme de top-modèle ne soit pas l'apanage des tailles 0. Un combat acharné et de longue date qui paye en 2018.

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irgil Abloh a révolutionné le monde de la mode en prenant les rênes de Louis Vuitton tout en continuant son projet Off-White. Grâce à lui, ce n'est plus la mode qui descend dans la rue, mais les vibes urbaines qui rythment les tendances des grandes maisons.

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Simon Porte Jacquemus a définitivement imposé son style et ses créations en 2018. Il s'est même lancé dans la mode pour homme. Anna Wintour ne s'y est d'ailleurs pas trompé et, même si elle n'a pas assisté à son dernier défilé, préférant rebrousser chemin vu la queue pour y accéder, elle est revenue pour assister à une présentation privée.

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Serena Williams a rendu fou les commentateurs conservateurs et, surtout, les fédérations de tennis avec ses tenues réalisées par... Virgile Abloh. Fini la traditionnelle jupette qui montre les culottes ou shorty des joueuses sur le court. Elle a joué certains de ses matchs en combinaison. Et en réponse à ceux qui affirmaient que ce n'était pas une tenue pour une fille, elle a répondu en arrivant en... tutu!

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Meghan Markle est devenue en quelques mois la personnalité royale au style le plus suivi de la planète. Une révolution? Oui, à plus d'un titre. Non seulement l'ancienne actrice fait totalement fi du protocole, mais elle a su amadouer la reine qui, au final, n'y trouve rien à redire.

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Hedi Slimane a fait son grand retour cette année en reprenant les rênes de la marque Céline. Son défilé, ultra parisien et ultra chic, a pourtant choqué. La raison? Il a «osé» créer des mini-jupes et des mini-robes en plein mouvement #MeToo. La réponse du styliste a été aussi parfaite que ses créations: «vu des Etats-Unis ou d’Angleterre, il s’agissait ici d’être scandalisé par mes robes courtes du soir. Les femmes ne seraient donc plus libres de mettre des mini-jupes si elles le souhaitent. Les comparaisons à Trump sont opportunistes, assez audacieuses et plutôt comiques, juste parce que les jeunes femmes de mon défilé sont libres et désinvoltes. Elles sont libres de s’habiller comme elles l’entendent».

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Pour le mariage de son amie la princesse Eugénie d'York, Cara Delevingne a fait fi du protocole en arrivant vêtue dans un costume traditionnel d'homme. Une barrière franchie avec l'accord de la mariée qui lui a fait savoir qu'elle pouvait venir habillée comme elle le souhaitait. Une preuve de plus, s'il en était besoin, que le mot d'ordre de 2018 était de se sentir en accord avec soi-même et bien dans sa peau avant tout.

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