Mode & Beauté London Fashion Week : défilé Mulberry

CoverMedia

19.2.2018 - 13:09

Source: Covermedia

Mulberry a organisé un défilé très « anglais » dans le bel hôtel particulier de Spencer House. On prend le Five o’clock tea et on va aux courses à Ascot.

Le directeur artistique de Mulberry depuis 2015, Johnny Coca, n’en finit pas de redécouvrir le patrimoine anglais dans ses collections. Celle-ci ne manque donc pas de nous enchanter par des références strictement anglaises, décalées avec ce qu’il faut d’humour pour que l’on se trouve bien en 2018. Au printemps – été, car « I Can’t Wait Anymore », comme le chante Alison Goldfrapp, surgie de nulle part à la fin du défilé, toute vêtue en Mulberry, on ne peut pas attendre et il s’agit d’un show See now, buy now. Le défilé qui procède en escargot pour finir autour d’un miroir invite à réfléchir sur le lent processus historique qu’est le style.

Qu’est-ce qui définit la mode anglaise féminine de toujours ? Les couleurs vives, le pastel, les motifs à petites fleurs assortis aux tasses de thé, le style edwardien et son mélange de cols stricts et de dentelles, le mini, et, last but not least, les chapeaux extravagants des courses à Ascot.

Eh bien, tous ses ingrédients se trouvent dans la collection de Coca. Les chapeaux en sont le trait d’union, hauts, larges, et créatifs.

Au niveau des couleurs, elles sont vives (jaune, rouge, violet, vert), et pastel (rose, jaune).

Les motifs sont rares, exception faite des fleurs.

Les robes sont nombreuses, dans le style edwardien, ou fluides, près du corps, très 1930, avec la taille marquée par une fine ceinture. Pour la soirée, du noir, du brillant, des minuscules bijoux semés sur les robes.

De savantes et osées découpes sur les robes et les top les modernisent, tout en faisant référence aux années 60. D’ailleurs des minishorts, de hautes bottes et des tenues rayées portées avec des collants assortis ne sont pas sans rappeler Mary Quant.

Jusqu’au satin qui cligne de l’œil vers les Roaring 60’ londoniennes. Quant à la largeur des pantalons, on quitte le trompette pour un retour au « patte d’eph » extra-large, avec parfois des volants sur la cheville, qui rappelleront des souvenirs.

Mais la transparence de certains tissus s’inscrit dans une tendance résolument 2018.

Quant aux tailleurs pantalons, ils mêlent à merveille le tailoring anglais et l’exigence de la liberté de mouvement des femmes actives.

« Confort, assurance, différence », dit Coca dans un court entretien à Marie-Claire. On y est.

Retour à la page d'accueil