Mode & Beauté Manger en période de stress fait grossir, et la science le confirme

CoverMedia

26.4.2019 - 16:49

La comfort food vous met sans aucun doute du baume au cœur en période de stress, mais elle ajoute aussi quelques centimètres à votre tour de taille. C’est en tout cas la conclusion du Garvan Institute of Medical Research de Sydney qui s’est penché sur la question.

Se réfugier dans la nourriture quand on est stressé est la garantie quasiment inévitable de prendre du poids selon une nouvelle recherche. Les scientifiques du Garvan Institute of Medical Research de Sydney ont étudié ce phénomène sur des souris. Ils en sont arrivés à la conclusion que les souris stressées prenaient du poids plus rapidement que les autres, et ce, alors qu’elles consommaient le même nombre de calories.

Les scientifiques estiment que cette étude est applicable à l’homme. Ils expliquent que, en période de stress, le cerveau produit la molécule Neuropeptide Y (NPY) qui stimule le besoin de manger. Les chercheurs ont découvert que les souris stressées produisaient également un trop plein d’insuline, qui aide les cellules à absorber le glucose dans le sang et dit au cerveau qu’il faut arrêter de manger après un repas. Cela a eu pour effet, sur les souris, de les désensibiliser à l’hormone, ce qui signifie qu’elles ont continué à produire du NPY.

Le Professeur Herbert Herzog, qui a mené l’étude, conseille aux personnes soumises à un environnement stressant de faire des choix alimentaires plus réfléchis. « Cette étude indique que nous devons être plus conscient de ce que nous mangeons quand nous sommes stressés, pour éviter un développement accru de l’obésité. Cela renforce vraiment l’idée que, s’il est mauvais de consommer de la junk-food, consommer des aliments hautement calorifiques pendant une période de stress est une double peine qui mène à l’obésité », a-t-il déclaré.

Le Professeur Herzog s’est aussi intéressé au rôle de l’insuline dans la prise de poids et a proposé que d’autres recherches soient faites pour mieux comprendre la relation entre les deux. « Nous étions surpris de constater que l’insuline a autant d’impact. Il est devenu de plus en plus clair que l’insuline n’a pas uniquement un impact sur les régions périphériques du corps et nous espérons pouvoir explorer ces effets plus en amont très bientôt », a-t-il ajouté.

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