Mode & Beauté MFW : défilé A/H 20-21 Max Mara

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24.2.2020 - 18:34

Source: Covermedia

Max Mara a présenté sa collection automne-hiver 2020/2021 lors de la Fashion Week à Milan, le jeudi 20 février tôt le matin. Une bonne façon de commencer la journée que de voir cette démonstration élégante de variations sur des styles qui mêlent histoire de la mode et temps présent.

Le bleu nuit ouvre le bal, suivi immédiatement d’un noir profond. Pour sa collection automne-hiver 2020/2021 présentée lors de la Fashion Week à Milan, le jeudi 20 février, la maison Max Mara ne s’est guère livrée à des fantaisies au niveau de la palette : hormis les deux couleurs déjà citées, le gris, le beige et le camel viendront, ainsi que le blanc étincelant, élargir un peu l’horizon.

Mais, en revanche, au niveau des propositions stylistiques, la fantaisie et l’imagination règnent. Au milieu de pièces aussi raisonnables que des manteaux et pardessus épais (en version XXL, néanmoins) et des costumes pantalons dont la masculinité souligne si bien la féminité de celle qui le porte, on découvre des bombers aux épaules couvertes de volants, de gris manteaux stricts aux manches accumulant les strates de volants, la transparence de chemisiers noirs « sages » avec poches idéalement situées à la hauteur des seins, des parkas géantes, des lacets ou des cordelettes de rideaux en guise de ceinture.

Parmi les 48 looks du défilé, tout est à garder, surtout l’esprit insolent qui joue avec les détails (volants, transparence, assemblage de matières) pour recomposer un vestiaire d’une femme libre de ses actes et de ses mouvements, qui s’emmitoufle dans une cape ou un large manteau mais porte des jupes volantées et asymétriques, courtes ou longues selon l’envie, enfile une blouse en jean, un pantalon (très large) en velours ou encore un manteau (sac assorti) en peluche aux larges rayures noir et camel.

Les chaussures sont en verni, plates et tenues par un élégant laçage jusqu’à la cheville, ou hautes et juchées sur des semelles épaisses, mais elles permettent d’avancer d’un pas sûr.

On terminera cette évocation par un détail coiffure : la natte queue de rat portée devant et nouée avec un morceau de tissu effiloché et un détail maquillage : les yeux charbonneux estompés, façon Claudia Cardinale ou Sophia Loren. Effet renforcé par la façon de nouer le foulard deux fois autour du cou... Car il se pourrait bien que derrière cette moderne femme italienne se cachent les égéries des années 1960 et 1970 que le monde leur a enviées.

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