Mode & Beauté Milan Fashion Week : défilé Automne/Hiver 19-20 Moschino

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22.2.2019 - 13:09

Source: Covermedia

Jeremy Scott a présenté un show spectaculaire lors de la Fashion Week femme Automne/Hiver 19-20 à Milan. Une plongée dans l’impitoyable univers des années 1980-1990, version Dallas, riche en couleurs.

Le directeur artistique de Moschino, Jeremy Scott, poursuit son histoire de l’Amérique avec un défilé au décor impressionnant lors de la Fashion Week Automne/Hiver 19-20 à Milan. Après la reconstitution de Time Square, après le questionnement sur les fakes news, Jackie Kennedy et Marylin Monroe, plongée dans les années 1980 avec les American Games Shows. Univers du monde de la télé, avec la mise ne place d’une podium en forme de plateau télévisé où se déroulent différentes scènes, qui permettent aux vêtements de s’incarner dans des saynètes, avec pour protagonistes des tops comme Bella Hadid, Irina Shayek et Jasmine Sanders.

Dans le pays où le dollar est roi et semble remplacer les valeurs humaines, le défilé s’ouvre sur des tenues taillées dans le fameux billet vert, où le logo Moschino prend la place de la Bank of America. Pour enfoncer le clou, le doré suivra, puis des imprimés à paillettes et messages qui racontent une histoire.

Robe bustier à volants et longs gants, manteau doré et mini-sac, jogging de luxe, robe en sequins à épaules extra large, one-shoulder sur robe d’inspiration espagnole, robes moulantes fendues, d’autres montrant haut les cuisses, manteau de fourrure sur mini robe de soirée en tissu métallisé, longue robe sirène dorée scintillante pourvue de nœuds, robes aux découpes ahurissantes qui laissent voir la peau par endroit, des paillettes à volonté : vous pensez à Dallas, le feuilleton, et vous avez raison. Les coiffures caractéristiques de ces années délirantes qu’affichent tous les mannequins est là pour que vous gardiez l’image en tête. Ajoutez du noir, du violet, du rose shocking, du turquoise, du vert, du jaune vif, de l’orange, du jean monogrammé et vous êtes vraiment « back to the 80s ».

Mais Jeremy Scott ne fait pas du copié-collé et savamment et délicatement (transparence, imprimés patchwork pop et petite mascotte, par exemple), il décale juste ce qu’il faut son propos pour que l’on s’y intéresse autrement que pour le « fun ».

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