La maison Fendi, avec Karl Lagerfeld, a proposé jeudi 22 février un défilé d’une grande élégance, sans mise en scène, dans le pur respect des traditions. On repère ses points forts.
Classe, forte et stricte, dans l’air du temps, protégée par de longs imperméables, des manteaux épaulés à la taille marquée, des vestes et manteaux de fourrure ou encore des capes, la femme Fendi avance vers l’automne et l’hiver 18/19 du pas décidé de celle qui sait ce qu’elle doit faire pour le monde. Elle ne musarde pas, ou rarement, comme dans ces robes légères, blanches ou crème, brodées de petites fleurs, comme on en trouvait sur les petits mouchoirs que les fillettes brodaient pour leur trousseau.
Mais ce léger écart du côté du printemps à venir, et des formes et tissus de coton et lin qui rappellent les années 1925, apporte un contrepoint de fraicheur à un ensemble de tenues qui se tiennent davantage sur les rives des couleurs et des motifs de l’automne. Marron, beige, taupe, gris, noir, kaki, une pointe de bordeaux pour une robe en satin, du jaune vif ou du rose pâle sur un pull ou des santiags vernies pour contraster avec le noir et le gris : la gamme des couleurs est peu étendue.
La luminosité vient d’ailleurs : des motifs à carreaux, très présents ici aussi, que traversent parfois un filet rouge vif, de formes géométriques noir et blanc, de la déclinaison du logo Fendi en motifs de différentes tailles et/ou couleurs, des jambes qui se parent de collants ou leggings à motifs assortis et, parfois, de bottes colorées ou à carreaux.
Les robes et jupes, midi, sont majoritaires, le pantalon, porté serré à la taille, est crop (et souligné sur les côtés de larges bandes blanches) ou rentré dans des santiags chics et vernies. On note un usage fréquent de la ceinture, qu’elle fasse, comme pour les manteaux, partie du vêtement et se croise dans un mouvement triangulaire, ou bien que, en cuir, elle ceinture un pull de fine maille et laisse tomber un pan sur le haut de la jupe.
Les épaules des femmes sont objet d’attention très particulières. Quelques encolures bateau, toujours chics et rares cette saison, sur des robes ou des tops. Et, surtout, de ravissantes petites capes très courtes (qui s’arrêtent sur le haut de la poitrine), qui ne sont pas sans rappeler une période hollywoodienne (1940-1950). Ce regard vers cette époque se confirme avec la multitude de petits cols polos que l’on trouve sur les robes et tops.
Parfois, la cape longue prend sa place. L’objet, que l’on a aperçu aussi chez d’autres créateurs, couvre la femme Fendi, en différentes longueurs et coupes.
La fourrure, même déclinée en tailleur jupe, est là aussi, sans fioriture, sauf si l’on excepte de longues vestes sans manches à poils longs (concession aux années 70’s ?).
La femme Fendi est donc stylée, mais non sans humour.
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