Mode & Beauté Naissance prématurée : attention au stress

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5.12.2017 - 12:59

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Les parents d’enfants prématurés connaissent souvent des angoisses. Mais une nouvelle étude vient de montrer que le stress du père était bien plus intense que celui de la mère.

Les parents de bébés prématurés traversent toujours une épreuve difficile et stressante, mais une étude vient de montrer que le stress du père était bien plus important que celui de la mère.

En effet, les chercheurs de la Northwestern University, aux Etats-Unis, se sont penchés sur le comportement des parents d’enfants prématurés lors de la première sortie du bébé de l’hôpital, et visiblement, les parents possédaient alors un niveau de cortisol – l’hormone responsable du stress – très élevé dans la salive. Mais alors que le taux de la mère restait constant les 14 jours suivants, celui du père s’élevait. « Le père passe d’une phase où le bébé et la mère sont confiés à des expert à une phase où il devient responsable exclusif de sa famille. Il est censé être le ”roc” sur lequel sa partenaire peut se reposer », a expliqué le docteur Craig Garfield, de la Feinberg School of Medicine.

L’équipe de spécialistes a mesuré le niveau de stress des parents de deux manières : d’abord avec la salive, pour mesurer le taux de cortisol, et un questionnaire. Les sujets étaient étudiés dès leur sortie de l’hôpital puis le lendemain, 5 jours plus tard et 2 semaines plus tard. « C’est naturel d’être stressé le lendemain du retour à la maison, a ajouté le docteur Garfield. C’est plus inquiétant de voir que le stress est toujours présent deux semaines plus tard. »

Durant ces 14 jours, le taux de cortisol observé chez le père augmentait petit à petit, alors que celui de la mère avait tendance à revenir à la normale. Afin de réduire le stress chez le père, les chercheurs ont recommandé que celui-ci se familiarise plus avec son bébé alors qu’il est encore hospitalisé. « Les bébés se nourrissent de ce que leurs parents leur renvoient, donc trop de stress pourrait avoir un impact négatif sur la croissance, mais aussi sur la relation qu’ils pourraient entretenir », a ajouté le docteur Garfield. Son étude a été publiée dans la revue Journal of Perinatal and Neonatal Nursing.

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