Mode & Beauté Ne forcez pas vos enfants à manger ce qu’ils n’aiment pas !

Si vous voulez à tout prix que votre enfant mange de tout – y compris ce qu’il rechigne le plus à avaler, mettez peut-être la pédale douce. D’après les chercheurs de l’Université du Michigan, trop en faire un impact qui les poursuivra à l’âge adulte.

Si vos enfants n’aiment pas certains aliments, ne baissez pas les bras, mais ne les forcez pas trop non plus ! En effet, selon les chercheurs de l’Université du Michigan, les habitudes des mauvais mangeurs se prennent dès la petite enfance et trop vouloir les contrôler peut avoir l’effet inverse que celui souhaité.

« Faire son difficile devant l’assiette est commun pendant l’enfance et les parents entendent souvent que ‘’ça leur passera’’. Mais ce n’est pas toujours le cas, a déclaré l’auteur de l’étude, la Dr. Megan Pesch. Nous avons découvert que les enfants difficiles ont des mères qui imposent plus de restrictions sur la malbouffe et les bonbons. Ces mères d’enfants difficiles devant leur assiette essayent sans doute de former les préférences de leur enfant à des régimes plus sains, mais ce n’est pas toujours l’effet désiré qui arrive. »

Rien ne prouve cependant que si la mère n’avait pas agi de la sorte l’enfant n’aurait pas été encore plus sélectif dans ses choix alimentaires. Néanmoins, la Dr. Pesch a noté, pour les parents inquiets de l’IMC de leur enfant difficile, que la plupart de ceux qui rechignent à manger sans discuter ont un indice de masse corporel dans la norme et ne sont pas en sous-poids. Ils seront également moins enclins au surpoids que les autres à l’âge adulte. « Nous voulons toujours que les parents encouragent leurs enfants à varier leur alimentation dès le plus jeune âge, mais notre étude suggère qu’ils peuvent avoir une approche moins contrôlée. Ceci étant dit, nous avons besoin de faire plus de recherches pour avoir une meilleure compréhension de l’impact sur la prise de poids saine et la croissance qu’ont ces restrictions alimentaires que s’imposent les enfants », a ajouté la spécialiste.