Mode & Beauté NYCFW Printemps Eté 2019 : Proenza Schouler nous amène le réel !

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11.9.2018 - 16:31

Source: Covermedia

Le duo de stylistes américains qui se cache derrière Proenza Schouler reviennent défiler à New York. Un show intime, dans l’après-midi, avec un projet : des vêtements « plus réels ».

Lazaro Hernandez et Jack McCollough, l’inséparable duo qui donne vie à Proenza Schouler depuis 2002, revient à New York après une année parisienne. Mais alors que l’on s’attend à un retour en fanfare, ils ont décidé de se focaliser sur le vêtement et une collaboration artistique qui a pu prendre enfin forme cette année. Ainsi, des œuvres d’Isa Genzken, artiste qui travaille à Berlin, ont accueilli les invités au défilé. Elles étaient habillées de pièces de vêtement de Proenza Schouler. L’installation de cette artiste, parmi les favoris du duo, donne le tempo d’une nouvelle façon de créer pour cette marque indépendante, et qui tient à le rester.

Par ailleurs, la marque a obtenu récemment le droit d’utiliser l’emblème officiel du Grateful Dead, l’un des plus emblématiques groupe de rock/pop de la côte Ouest des années 1960/70, sur les vêtements d’une collection capsule.

Un retour certain à un certain esprit américain, qui s’incarne aujourd'hui dans une prédominance du denim, dépourvu de chichis (pas de broderies, paillettes ou plumes). Les effets sur le tissu sont obtenus par tie-dye et lavage à l’acide. Et ils se retrouvent sur une même pièce (chemisier foncé d’un côté, clair de l’autre).

Les vêtements présentés lors du défilé sont larges, les jupes (midi ou maxi) rencontrent des bottes sur haut talons aiguille ou des faux pantalons-bottes ; le gilet sans manches (court ou extra-long) des cowboys conforte l’esprit Grand Ouest.

Les pantalons sont extra-larges, blancs ou noirs, pourvus de ceintures dont pend l’un des côtés. Ils se déclinent en costume veste longue et effet mini blouson. Les manches des chemisiers et robes couvrent entièrement les mains.

Les mannequins sont préparées avec un maquillage « no make-up » qui signifie bien la volonté de retour au naturel, aux origines. Pour reprendre le cours des choses et leur donner une autre direction ?

Le duo créatif mène le pari américain jusqu’au bout : les accessoires sont là pour renforcer le côté western (écharpes dans le style des bandanas, immenses tote-bags). Et si la toile vient du Japon, là où on fabrique le meilleur denim et la plus belle teinture indigo, l’ensemble de la collection a été réalisée aux États-Unis.

Avantage, revendiqué par les deux créateurs, les pièces plus sobres et réalisées sur place, sont moins chères et donc peuvent toucher un plus large public.

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