Mode & Beauté Paris Fashion Week Automne-hiver 19/20 : Saint Laurent

CoverMedia

27.2.2019 - 16:45

Source: Covermedia

Défilé majestueux imaginé par Anthony Vaccarello, le directeur artistique de Saint Laurent lors de la Fashion Week Automne-hiver 19/20 parisienne. Mixte, mais séparé en parties distinctes, le défilé brille autant que le jeu de miroirs et lumières qui lui offre un écrin.

La Fashion Week Automne-hiver 19/20 parisienne a terminé sa soirée du mardi 26 (19) par un éblouissant show, et même light show, de Saint Laurent. Si le dispositif écrasait un peu les modèles, il laisse une forte impression visuelle, surtout la partie finale durant laquelle des lumières noires ne laissaient voir que le blanc ou le fluo de robes one-shoulder et des escarpins.

Débuté avec un large et long manteau gris porté sur un pantalon en satin noir et chemisier transparent à décolleté plongeant, on croit deviner que la collection se construit autour d’un rapport masculin/féminin. Ce qui est partiellement vrai : l’allure masculine des manteaux et des vestes très épaulés, parfois avec des pattes dans un style militaire, les smokings en satin, les Borsalino, sont de cette veine.

Mais la collection plonge ensuite dans un univers qui sublime la féminité avec des atouts et des atours qui font partie du lexique traditionnel (lexique qui sera appliqué aux pièces « homme »).

Mini robe en vinyle, slip dress avec un tour de cou très moulante, cols et robes en plumes, robes et tops one-shoulder, chemisiers transparents, décolletés vertigineux, shorts en cuir, jupes fendues, utilisation répétée des volants, fourrure à poils longs (veste), des découpes audacieuses (cœur, vague) en guide de décolleté sur des mini robes : les codes sont respectés.

D’autant que les matières luxueuses, broderies dorées, brocards, lurex confortent cette vision de la féminité. Notons cependant au cœur du défilé un magnifique hommage à Yves Saint Laurent et au mélange des genres : une longue robe smoking noire, épaulée et moulante qui vient jeter le trouble.

Enfin, on remarque que si le défilé Dior avait le chapeau seau comme fil conducteur, celui de Saint Laurent a le borsalino (rouge, violet, etc.), toujours élégant et qui donne du mystère. Et aussi, pour le soir des « bonnets de bain », des bonnets en résille façon années Folles et des bérets portés très penchés.

Éblouissant, donc.

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