Mode & Beauté Paris Fashion Week : Christian Dior

CoverMedia

2.10.2020 - 12:07

Source: Covermedia

La Fashion Week de Paris pour les collections printemps-été prêt-à-porter 2021 a l’intention de maintenir au maximum la tradition en gardant la tête haute, malgré la situation sanitaire internationale et, plus particulièrement parisienne. Elle s’est ouverte le lundi 28 septembre, avec des stylistes qui incarnent la relève, et se tiendra jusqu’au 6 octobre, avec une quinzaine de défilés « vivants ».

Christian Dior a défilé, en « vrai » au jardin des Tuileries, sous une tente dressée sous un froid parisien de novembre, mardi 29 septembre. Des invités, 350, dont Emmanuelle Devos et Ludivine Sagnier, ont pu admirer la collection printemps-été de Maria Grazia Chiuri, toute en fluidité. La tente, aménagée comme une cathédrale avec ses faux vitraux créés par l’artiste Lucia Marcucci, résonnait des voix puissantes des douze chanteuses de l’ensemble vocal Sequenza 9.3, dirigée par la chef Catherine Simonpietri.

C’est sur des voceri, les chants funèbres corses, que se sont avancées les mannequins pour 86 looks. Les tenues, qu’elles soient bohème ou boyish, sont pensées dans un objectif évident : une élégance confortable, qui sied à toutes les femmes. Des jupons transparents, des vestes et manteaux kimonos, des pantalons larges, des robes chemises, des chemises d’homme, des shorts, des gilets de costume, des ponchos colorés, du tie&dye, des sandales plates (et en paille tressée, parfois), pour la sobriété ; de la mousseline de soie, de la dentelle, des broderies de perles et des bandeaux dans les cheveux pour la sophistication féminine. La veste Bar trône en majesté, dans une version confortable inspirée d’un modèle lacé de 1957. La lingerie en maille fleurie confirme la tendance du dessous visible et rend possible la robe entièrement transparente ou en patchwork de carrés de broderie.

Maria Grazia Chiuri, fidèle à sa démarche féministe et fidèle soutien des créatrices et intellectuelles, dit s’être inspirée notamment de Virginia Woolf ou Susan Sontag. Si le lien n’est pas évident, les références peuvent inspirer de nouvelles (re)lectures d’hiver.

Retour à la page d'accueil