Demna Gvasalia a décidé de présenter sa collection automne-hiver 2020-2021 mixte, comme toujours, lors de la Fashion Week de Paris du prêt-à-porter à la Cité du Cinéma. Les studios de cinéma de Saint Denis ont vécu, et les heureux spectateurs conviés au défilé aussi, un moment incroyable, servi par une scénographie impressionnante et quelque peu inquiétante sur le changement climatique.
Les pieds dans l’eau... mannequins et spectateurs des trois premiers rangs les pieds dans l’eau. Demna Gavsalia sait toujours faire du show Balenciaga à la Fashion Week de Paris un moment spécial. Spécial... et redoutable ! D’abord parce que le créateur ne craint jamais de prendre à bout de bras les problèmes du monde. Même si c’est par le biais hype et controversé de l’industrie de la mode. Cette fois, il s’attaque au changement climatique et plonge le public dans la perplexité... et la semi-pénombre. Le climat se dérègle. Il pleut sur la mode comme il pleut sur le monde. Dans le ciel, c’est-à-dire sur le toit du hangar abritant le défilé, des orages étaient simulés par des LED.
Et, en écho, alors que le styliste présentait dimanche 1er mars sa collection à la Cité du Cinéma de Saint-Denis, le ciel d’Ile-de-France déversait sa colère en une pluie violente.
Sur le podium, 100 looks masculins et féminins, ou bien les deux à la fois, ont impressionné la rétine. Tout d’abord, près de la moitié des vêtements étaient entièrement noirs, ou en grande partie. De longues soutanes en velours, une veste de clergyman et des capes faisaient penser au Moine, de Lewis, pendant que des références aux robes des magistrats alourdissaient l’ambiance. Demna Gvasalia s’en explique dans ses notes : « L'austérité des tenues du clergé et des robes d’avocat est interprétée pour une tenue décontractée. Les traditions classiques, l'esthétique hardcore et les détails fétichisés sont combinés et réarrangés, mêlant affaires et plaisir. L'habillage néo-gothique regarde en arrière et en avant les possibilités du vêtement masculin, en superposant les jupes au sol et les manteaux à capuchon. »
Le PVC, on s’en doute, a la part belle dans cette collection de l’apocalypse climatique, mais des robes à imprimé floral, et l’intervention de quelques rouge, bleu, vert et rose, des robes de soirées perlées d’argent, des clins d’œil à des tenues de bikers, et, fidèles à l’humour du créateur, des créations amusantes de logos de clubs fictifs de foot, ainsi que de très moulants bodys rouge et violet viennent briser le sérieux sépulcral des tenues d’hommes d’église ou de loi.
Notons que les robes de soirées sont toute-en-un : « Les robes de gala comportent tout : chaussures, gants, jambières et robes sont en une seule pièce. Les vêtements deviennent une seconde peau, à la fois obscurcissante et révélatrice », précise le styliste à propos d’une des nombreuses prouesses techniques et artistiques de ce défilé marquant.
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