Mode & Beauté Paris Fashion Week : défilé A/H 20-21 Balmain

Lors de la Fashion Week de Paris, Balmain a présenté vendredi 28 février, sa collection automne-hiver 2020-2021 à l’Espace Champerret. Olivier Rousteing, le directeur artistique de la maison, au son d’une musique 100% française 1990 a remis les années Steph de Monac’ à la mode.

Sans doute faut-il ne pas les avoir vécues pour aduler les années 1990 ou alors n'en garder que des impressions de l'enfance... et c'est le cas d'Olivier Rousteing, 34 ans, qui a mis Balmain à l'heure 1990. 1990, autant pour le défilé de la Fashion Week que le jeune talentueux styliste a présenté le 28 février à l'Espace Champeret, que pour sa collection automne-hiver 2020-2021.

Le défilé s'est ouvert avec la chanson Envole-moi, de Jean-Jacques Goldman et a immédiatement décollé vers cette époque où les femmes avaient pris l'allure de guerrières de l'espace ou d'héroïnes de séries américaines. Les guerrières de l’« army » Balmain, comme on aime à les appeler, sont plus stylées, mais les détails 90 sont là : gros boutons ronds, qui riment avec d'énormes boucles d'oreilles dorées, longs gants de soirée à la Gilda. Les épaules sont très marquées, la silhouette est parfois carrée. Mais les amazones de Rousteing, à l’allure décidée, sont plus bourgeoises que combattives. Tailleurs pantalons sobres, Leur palette beige, marine, taupe, kaki, noire et blanche, les situe plus dans un cadre élégant conformiste que sur le dance floor, même si des combinaisons ultra moulantes de cuir, des corsets et un rouge et un bleu électriques rappellent aussi que, le soir, la bourgeoise peut muter en une femme dangereuse. La femme Balmain selon Rousteing a donc de multiples facettes, comme les boules du même nom qui ont fait vibrer les nuits des nineties. Et, on s’en félicite, la femme Balmain a aussi tous les âges. Car, pour la petite histoire, on note que le styliste a fait appel à une top iconique des années 1980, Helena Christensen qui a 51 ans.